Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS, qui couvre pour la semaine du 15 au 28 août les événements nécessitant une vigilance accrue.
Afrique
Angola. 23 et 24 août. Le contexte économique précaire qui prévaut en Angola, avec un taux de chômage élevé et une croissance en berne, se traduit par une défiance à l’endroit du Président Joao Lourenco. Des rassemblements sont ainsi prévus à l’appel de la société civile dans la ville de Uige, située au nord du pays dans la province éponyme.
Éthiopie. Jours à venir. Les affrontements interethniques qui ont eu lieu les 12 et 13 août derniers dans la zone du Guji occidental (région d’Oromia) et dans celle d’Amaro (région des nations, nationalités et peuples du Sud – RNNPS), ont occasionné la mort d’au moins quatre personnes. Ce regain de tension s’inscrit dans le contexte du retour de plusieurs centaines de milliers de personnes qui avaient fui ces zones l’an passé pour échapper aux violences.
Sierra Leone. 24 août. Des rassemblements électoraux sont à prévoir au sud de la capitale Freetown, dans le cadre des élections de mi-mandat qui se dérouleront dans la Zone de l’Ouest.
Mali. 24 août. L’avenue de l’Indépendance sera le lieu de la manifestation qui débutera à 8h à l’appel de la Plateforme contre la corruption et le chômage (PCC) dans la capitale Bamako. Plus largement, d’autres rassemblements sont prévus ce jour dans plusieurs villes du Mali.
Somalie. 22 août. La région du Jubaland, au sud-ouest du pays, fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la consultation électorale qui a lieu ce jour. Outre la menace terroriste qui plane avec le groupe Shabaab, le climat actuel est caractérisé par des tensions entre les autorités centrales et fédérales, et l’opposition entre deux assemblées législatives rivales au sein de cette zone.
Tchad. Jours à venir. L’état d’urgence a été décrété dans le pays par le Président Idriss Déby pour une durée de trois mois. Cette décision survient après que les affrontements perpétrés dans les régions d’Ouaddaï et de Sila (à l’est du pays) ont fait quelque cinquante victimes.
Zimbabwe. Jours à venir. Après les interdictions de manifester décrétées par le gouvernement le 19 août à Bulawayo (deuxième ville du pays, au sud-ouest du territoire) et le jour suivant à Gweru (au centre du pays) à l’encontre du parti d’opposition du Mouvement pour le changement démocratique (MCD), le même type d’interdiction était attendu le 21 à Masvingo (sud-est) et le 22 à Mutare (est, à la frontière avec le Mozambique). Ces décisions pourraient attiser un climat de violence de la part des opposants au pouvoir en place.
Afrique du Nord, Moyen-Orient
Liban. 22 août. Un rassemblement est attendu ce jour devant le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de 17h30 à 19h30, en raison du changement de devises des frais étudiants.
Turquie. Jours à venir. En réaction à la destitution des maires de Mardin (sud-est, non loin de la frontière syrienne), Van (est) et Diyarbakir (sud-est) – membres du Parti démocratique des peuples (HDP) à dominante kurde – et de l’arrestation de plus de quatre cents militants de ce parti, des rassemblements sont à prévoir, particulièrement au sein de ces trois villes.
Yémen. Jours à venir. Après avoir pris momentanément le contrôle de la capitale temporaire d’Aden, la force sécessionniste du Conseil de transition du Sud (CTS) s’est emparée d’autres sites gouvernementaux stratégiques dans la province d’Abyane le 20 août dernier. Plusieurs milliers de participants étaient réunis dans la région cinq jours auparavant pour exprimer leur soutien au mouvement séparatiste dont la montée en puissance semble néanmoins actuellement infléchie par la médiation saoudienne.
Amériques
Brésil. 23 et 25 août. Une proposition de loi controversée sur les « abus de pouvoir » qui pourrait impacter les prérogatives des juges et des forces de l’ordre va donner lieu à d’importantes mobilisations dans les grandes villes brésiliennes, notamment à Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte, Brasilia, Belém, Natal et Campo Grande. Des membres des instances concernées par cette proposition de loi et des activistes anti-corruption participeront à cette mobilisation.
Nicaragua. 22 au 24 août. Une grève générale a été décrétée durant ces trois jours par la société civile, des organisations étudiantes et des groupes d’opposition pour réclamer au Président Daniel Ortega la libération de prisonniers politiques au titre de la loi promulguée à cet effet en juin dernier.
Asie-Pacifique
Chine. Jours à venir. La situation à Hong Kong ne montre pas d’évolution notable après la démonstration de force des opposants au pouvoir en place le dimanche 18 août dernier. L’évolution de la crise qui perdure depuis plusieurs semaines tend à indiquer une multiplication des foyers de contestation.
Europe
France. 24 au 26 août. La ville de Biarritz va accueillir le 45e sommet du G7. Dans ce contexte, l’aéroport de Biarritz Pays basque sera fermé du 23 au 26 août, tout comme les stations de train et bus internationaux de la ville, mais aussi des cités voisines de Bayonne et Hendaye. Pour raisons sécuritaires, l’accès à différentes infrastructures de transport devrait être restreint, ainsi que les abords de l’Hôtel du Palais, situé avenue de l’Impératrice. Le 25 août des manifestations de protestation sont attendues, notamment à Anglet et Bayonne, tandis qu’un contre-sommet « Alternative G7 » est organisé à Hendaye et Urrugne du 19 au 24 août.
Géorgie. Jours à venir. Les élections présidentielles auront lieu le 25 août dans la région séparatiste d’Abkhazie. Dix candidats sont en lice dans l’espoir d’obtenir 50% des voix dès le premier tour. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé. En dépit d’une campagne électorale apaisée, les résultats du scrutin seront suivis avec attention dans cette région sujette par le passé à des violences politiques.
Russie. Jours à venir. La perspective des élections locales du 8 septembre prochain va faire l’objet d’une mobilisation le 24 août à Moscou et d’autres sont également attendues, notamment à Saint-Pétersbourg. À l’image des incidents qui ont eu lieu depuis le 20 juillet dernier à Moscou, ce contexte de tension est de nature à favoriser de possibles affrontements.