“Le G7 n’est pas une institution internationale : c’est un groupe informel qui joue un rôle d’orientation et d’impulsion politique. Les pays du G7 se concertent pour faire avancer les questions liées aux politiques de la sécurité, de la gouvernance de la mondialisation, et de la gestion des biens publics mondiaux. Ses membres partagent un socle de valeurs communes : la démocratie, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, le libre marché, le respect du droit international.“
Le « groupe des 7 » rassemble la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et le Canada. Il a été créé à l’initiative de la France dans le contexte de la crise qui a suivi le premier choc pétrolier.
Si l’objectif de cette rencontre directe entre les gouvernants des pays les plus puissants du bloc occidentale, d’harmoniser les politiques financières et de se mettre d’accord sur de grandes orientations est longtemps apparu comme indispensable, on lui reproche aujourd’hui de perdre de l’efficacité, de ne pas prendre de décisions assez concrètes et de devenir un tapage médiatique couteux, quasi inutile et surtout ne tenant que très peu ses promesses (sur les gaz à effets de serre, par exemple). Beaucoup pense que le concept devrait s’élargir, inclure un plus grand nombre de partenaires afin de cesser d’afficher une sorte de suprématie ou « …surtout d’afficher la prétention d’une oligarchie occidentale à gérer le monde, ce qui suppose un minimum de connivence” (Bertrand Badie, professeur à Sciences Po et spécialiste des relations internationales). La présence de Donald Trump et sa propension à saboter les différents sommets auxquels il participe ne faisant qu’envenimer les polémiques…