Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS, qui couvre pour la semaine du 4 au 10 septembre les événements nécessitant une vigilance accrue.
Afrique
Afrique du Sud. Jours à venir. La province du Gauteng, au nord du pays, où se trouvent les villes de Pretoria et Johannesburg, est le lieu d’affrontements localisés depuis le début du mois de septembre. Ces derniers ont causé la mort de deux personnes. La capitale Pretoria est concernée par ces violences. À Johannesburg et dans sa périphérie, elles sont jusqu’à présent localisées à Germiston, Jeppestown, Malvern, Turffontein et Tembisa, après que les émeutiers ont investi une partie du centre-ville le 2 septembre dernier, au niveau de la rue Lilian-Ngoye.
Cameroun. Jours à venir. Les partisans de Maurice Kamto pourraient se rassembler prochainement, alors que le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun doit comparaître devant un tribunal militaire de Yaoundé le 6 septembre prochain.
Malawi. Jours à venir. Des rassemblements sont attendus, en dépit des restrictions dont ils font l’objet depuis le 27 août, ceci pour une période de quatorze jours. Ces restrictions sont à rapprocher avec la tension électorale qui prévaut actuellement au Malawi.
Nigéria. Jours à venir. Le quartier d’Ikeja, dans la ville de Lagos, sera le lieu de rassemblements le 5 septembre d’une coalition d’organisations non gouvernementales, susceptibles d’occasionner de possibles perturbations. Par ailleurs, le 10 septembre, des troubles pourraient advenir dans le cadre de la fête d’Ashura célébrée par la communauté musulmane chiite.
Zimbabwe. Jours à venir. Les professionnels de la santé ont débuté un mouvement de grève depuis le 3 septembre, conséquence de l’échec des négociations entre l’Etat et les représentations syndicales. Les manifestations associées à ce mouvement seront probablement entravées par les force de l’ordre.
Moyen-Orient
Frontière libano-israélienne. Jours à venir. La zone frontalière entre les deux pays demeure un espace sensible après que des tirs ont été échangés le 1er septembre dernier entre les forces militaires israéliennes et le mouvement chiite libanais du Hezbollah. Cette nouvelle opposition entre les forces en présence n’a pas fait de victimes et semble témoigner d’une volonté de circonscrire les affrontements à cette zone frontalière. Si d’autres offensives sont toujours à craindre dans les semaines à venir, le scénario d’un conflit ouvert à l’image de celui de 2006 semble pour l’instant peu probable. Pour autant l’espace, frontalier entre les deux pays suppose actuellement d’exclure tout déplacement.
Amériques
Brésil. 7 septembre. Plusieurs villes brésiliennes dont Brasilia, São Paulo, Rio de Janeiro et Belo Horizonte vont voir défiler des cortèges issus de la communauté étudiante qui s’oppose au projet de réforme universitaire voulu par les autorités du pays.
Chili. 5 septembre. La dénonciation des inégalités sera la thématique centrale des grèves nationales initiées par la société civile chilienne.
Equateur. 5 septembre. La capitale Quito sera le lieu d’une manifestation, à 16h30, devant le siège de la Sécurité sociale, qui vise à protester contre la politique d’austérité mise en place par le président Lenin Moreno, en poste depuis mai 2017. D’autres villes équatoriennes pourraient faire l’objet d’autres rassemblements.
Etats-Unis. Jours à venir. Après avoir occasionné de terribles ravages aux Bahamas, l’ouragan Dorian a poursuivi sa course vers le nord-ouest, risquant d’atteindre le territoire américain, avec des vents violents et des pluies diluviennes attendues. Plusieurs infrastructures, notamment de transport, ont été fermées, et des évacuations ont été coordonnées par les autorités américaines qui relaient les informations les plus récentes sur le site du Centre national des ouragans.
Asie-Pacifique
Hong Kong. Jours à venir. La Région administrative spéciale reste secouée par la fronde populaire qui s’exprime depuis plusieurs mois et de nouvelles manifestations sont attendues cette semaine. Si le mouvement tend à conserver une dimension pacifique, de nouveaux affrontements avec les forces de l’ordre ne sont pas à exclure. En l’état, la circulation dans les transports risque toujours d’être impactée par ces mouvements, notamment les transports publics, avec de possibles blocages à prévoir, y compris aux abords de l’aéroport. S’il convient de mentionner l’absence d’animosité à l’endroit de la communauté étrangère de Hong Kong, la plus grande prudence reste néanmoins de mise dans les lieux où se déroulent les différents rassemblements.
Indonésie. Jours à venir. Des incidents ont été constatés le 29 août dernier à Jayapoura, capitale de la province de Papouasie située à l’extrême est de l’Indonésie. Ces tensions sont en lien avec les affrontements qui ont lieu depuis le 15 août entre pro-indépendantistes papous et habitants de la province de Java Oriental. Il convient de noter que d’autres incidents se sont également déroulés dans plusieurs villes de Papouasie et de Papouasie Occidentale. Dans ce contexte, des manifestations pourraient être organisées à Jakarta, la capitale de l’Indonésie, ainsi que dans d’autres grandes villes du pays dont Surabaya, Makassar, Manado ou encore Ambon.
Europe
Géorgie. Jours à venir. Un changement vient d’être opéré à la tête du gouvernement géorgien avec la nomination de Giorgi Gakharia qui devra assurer l’intérim jusqu’aux prochaines élections législatives attendues en octobre 2020. Le Premier ministre sortant, Mamuda Bakhtadze, a été contraint de quitter ses fonctions dans un contexte de manifestations répétées, notamment à connotations antirusses.
Monde
Mois de Muharram et fête de l’Ashura. Septembre-octobre. Depuis le 1er septembre a débuté le mois de Muharram qui correspond au premier mois du calendrier musulman de l’Hégire. Cette période est notamment sacrée pour les fidèles chiites qui commémorent la mort du petit-fils du prophète Mahomet, Hussein, dans le cadre des cérémonies d’Ashura qui auront lieu le 10 septembre, avant une période de quarante jours jusqu’au jour de l’Arbaïn. Les pays qui comptent une importante communauté chiite – de la péninsule arabique jusqu’au Bangladesh en passant par l’Irak, l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde – sont exposés durant cette période à des risques d’attaques émanant de groupe terroristes sunnites dans le cadre de différents rassemblements, comme ce fut le cas le 17 août dernier avec une attaque suicide perpétrée par l’État islamique durant un mariage chiite à Kaboul.