Et voilà la star des PVT ! Le Canada a un succès fou, et les jeunes se bousculent pour y tenter l’aventure, avec ce visa en poche qui leur permettra de travailler s’ils le souhaitent. Seulement, pour pouvoir l’obtenir, il faut être chanceux : plusieurs tirages au sort chaque année font le tri entre les demandeurs. Croisez les doigts !
Pourquoi partir au Canada ? Le Canada connaît une situation de plein emploi et recherche en permanence des profils de jeunes bien formés. Pour partie francophone, le pays est très accueillant pour les Français, en particulier au Québec. Ici, on recrute dans les secteurs de l’éducation, financier et technologique. C’est une formidable opportunité pour les jeunes diplômés qui mettent ainsi tranquillement un pied sur le continent américain.
Conditions. Pour accéder au PVT (ou Working Holiday Visa Canada) il faut être âgé de 18 à 35 ans, avoir des économies de 2 500 $ canadiens, n’avoir jamais bénéficié d’un PVT canadien, avoir souscrit une assurance maladie, hospitalisation et rapatriement pour la durée de votre séjour. Depuis 2016, les candidats sont tirés au sort, avec des quotas définis chaque année. Tous les candidats peuvent s’inscrire dans un bassin de candidats puis, lors de “rondes d’invitations”, des candidats sont ttirés au sort et ont ainsi le droit d’effectuer une demande de PVT.
Cette année, ce sont quelque 15 050 Français qui seront autorisés à recevoir un PVT pour partir au Canada.
Témoignage de Haby
« Je suis partie de France à 22 ans, j’étais en licence Langues Etrangères appliquées (LEA) à Paris 4 et vendeuse chez GAP à temps partiel. Ça faisait un bout de temps que j’avais envie de changer d’air, et avec une copine on se disait que ce serait cool de faire un séjour dans un pays anglophone histoire d’être vraiment bilingues. On a pensé à la Zambie où mon père était en poste, puis elle a découvert le PVT. Et tout est parti de là. J’en ai parlé à mon meilleur ami qui n’a pas hésité une seconde, et on a fini par venir à 5 potes, l’un d’eux étant maintenant mon mari.
J’ai choisi Toronto, parce que je voulais devenir bilingue. Mon niveau d’anglais était correct, mais ça restait très scolaire. Je pouvais écrire une dissertation en anglais, mais avoir une vraie conversation était plus compliqué. Je me souviens par exemple d’une conversation avec une collègue durant laquelle j’ai eu un mal fou à lui donner une recette – je ne savais pas comment dire “viande hachée” en anglais.
C’est clair que ça m’a fait un choc d’arriver dans une ville dont je ne parlais pas la langue dominante couramment, mais ce n’était pas si compliqué que ça. Énormément de services sont disponible en anglais et en français ici, et il y a tellement de Torontois dont l’anglais n’est pas la langue maternelle que ça décomplexe. »