Selon l’enquête de AirVisual, la branche recherche de la société suisse IQAir, Pékin « est sur la bonne voie » pour réduire de près de 20% cette année par rapport à 2018 les particules PM2,5 (2,5 microns de diamètre). «La concentration de PM2,5 au cours des huit premiers mois de 2019 était inférieure de moitié à celle de 2009 sur la même période». C’est en 2013 que les autorités avaient lancé un plan contre la pollution, destiné à réduire d’un quart la concentration de particules fines dans certaines régions autour de grandes villes comme Pékin et Shanghai. Si la situation s’est améliorée, les niveaux actuels restent cependant quatre fois plus élevés que ceux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMC). En 2018, Pékin était classée 122e parmi les villes les plus polluées du monde.