Si Hong Kong aujourd’hui proteste, parfois durement, contre le régime chinois et si l’actualité montre des images chocs des manifestants, le territoire n’en reste pas moins une place financière incontournable, un endroit attractif pour une jeunesse entreprenante. Ici, on vient surtout pour booster sa carrière même si les amoureux de trekking peuvent aussi trouver de quoi faire sur les 1 000 km sentiers de randonnée pédestre que propose Hong Kong.
Pourquoi choisir le PVT Hong Kong ? Ce PVT permet d’acquérir une expérience professionnelle en Asie, dans un territoire particulièrement dynamique, qui boostera votre CV, beaucoup plus facilement que si vous deviez vous faire embaucher. En effet, il n’est pas simple à Hong Kong d’obtenir un simple visa de travail, car les entreprises devront prouver qu’elles ne peuvent embaucher un local pour la mission à accomplir et elles passeront le plus souvent par un cabinet de juriste coûteux… autant de contraintes qu’elles évitent avec le PVT.
Conditions. Vous pourrez obtenir un PVT à Hong Kong et y rester au maximum un an si vous êtes âgé de 18 à 30 ans, si vous avez des économies d’un montant minimum de 25 000 $ HK, et si vous avez une preuve que vous avez souscrit une assurance maladie, hospitalisation et rapatriement pour la durée de votre séjour. Vous n’avez pas le droit de travailler plus de 6 mois pour un même employeur. Le quota des PVT pour les Français est de 700 par an, un maximum rarement atteint, ce qui vous laisse toutes vos chances ! Enfin, cette expérience vous permettra de parfaire votre anglais puisque la langue de Shakespeare est toujours très employée dans cet ancien territoire britannique.
Témoignage de Marie
« Bretonne d’origine (Rennes), je suis arrivée à Hong Kong en 2015, le jour de mes 23 ans, à la fin de mon Master 2 en ressources humaines à Paris. Comme beaucoup, j’ai privilégié le PVT qui me permettait de rester un an sur le territoire tout en cherchant mon premier job.
J’étais déjà venue passer 2 semaines à Hong Kong en vacances, je connaissais donc déjà un peu la ville. Le plus frappant pour moi a été la densité de cette ville : nombre de buildings et d’habitants au mètre carré qui explose ! J’ai également été surprise par l’humidité bien plus importante qu’en Europe. Et j’ai été rassurée par le nombre de Français : on est toujours bien entouré à Hong Kong.
Avant de partir, mon expérience professionnelle se résumait à mon année en alternance pendant mon Master 2. Avant de m’installer définitivement à Hong Kong, j’avais eu quelques pistes grâce au réseau de Français sur place (amis, amis d’amis, etc.). J’ai passé trois entretiens sur Skype pour des entreprises françaises. L’avantage que j’avais, c’est que j’avais déjà un billet d’avion, un visa prêt à l’emploi et une date d’arrivée fixée, ce qui rassure les entreprises. Après ces trois entretiens, deux entreprises m’ont proposé un entretien physique à Hong Kong. Après deux semaines, j’avais décroché un emploi en tant que Talent Researcher dans un cabinet de recrutement.
La première difficulté que j’ai rencontrée a été mon niveau assez faible en anglais. Je manquais de confiance en moi et n’osais pas vraiment parler anglais. La première entreprise qui m’a embauchée m’a donné ma chance et j’ai pu en 4 mois gagner énormément de confiance sur ce point. »