Dans les statistiques, les Français vivant hors de France font partie des migrants, parfois temporaires. L’OCDE vient de faire paraître une étude selon laquelle il apparaît que le taux d’emploi des migrants, à savoir les personnes qui ne sont pas nées sur le territoire du pays dans lequel elles vivent, se rapproche de plus en plus de celui des « natifs ». En moyenne, leur taux d’emploi de 68,3 % n’est plus qu’à 2,4 points de celui des « personnes nées dans le pays », tandis que le taux de chômage général est passé de 9,4 % à 8,7 % entre 2017 et 2018.
Ces bons résultats sont dus aux migrants temporaires : « Dans six pays sur 20, ils contribuent à hauteur de 2 % ou plus à la population en emploi totale du pays d’accueil », a souligné l’OCDE. Cela est particulièrement vrai pour la Suisse et le Luxembourg, où les « migrants temporaires de travail sont les plus nombreux par rapport à la population totale » : respectivement 9 % et 65 %.