C’est avec l’Uruguay que notre petit tour des PVT prend fin. Ce petit pays qui n’entre pas dans les circuits touristiques a pourtant beaucoup à offrir. Sa petite superficie permet aux rares touristes de prendre le temps de le découvrir, fait rare en Amérique du Sud où les pays sont souvent immenses. Le pays possède quelques attraits touristiques, comme ses magnifiques plages, il est aussi un point de départ pour visiter ses voisines que sont l’Argentine et le Brésil.
Pourquoi choisir le PVT Uruguay ? 18. Vous n’aurez été que 18 à obtenir un PVT pour cette destination en 2018 (sur 300 places) ! Une rareté que vous pourrez ensuite mettre en avant sur votre CV, tout comme le fait d’y avoir perfectionné votre espagnol. Vous pourrez aussi aller à la rencontre de ses habitants, réputés pour être chaleureux, ouverts et accueillants. Ici, on prend son temps, on aime flâner, c’est l’occasion de vivre une belle parenthèse latine.
Conditions. Vous devez avoir entre 18 et 30 ans au moment de déposer votre demande de visa vacances-travail, avoir des économies pour subvenir à vos besoins en début de séjour, au moins 2 500 €, souscrire à une assurance voyage pour toute la durée de votre séjour.
Témoignage de Pierre
« Que ce soit avant de partir ou depuis mon arrivée, quand je dis aux gens que je vais vivre un an en Uruguay, j’obtiens systématiquement la même réponse. Une réponse sous forme de point d’interrogation, une incompréhension laconique qui sort en deux syllabes : « Pourquoi ? ».
Avant toute chose, il est nécessaire de préciser que j’ai mis les pieds en Amérique latine pour la première fois il y a deux mois, et que j’aurais été bien en peine de placer l’Uruguay sur une carte il y a un an.
Ce n’est qu’en apprenant l’ouverture du PVT Uruguay que j’ai commencé à m’intéresser au pays. Et plus je me suis renseigné, plus je me suis dit que la vie y avait l’air agréable.
Contrairement à nombre de pays voisins, l’Uruguay est en effet très peu touché par la corruption et les affaires douteuses, et très en avance sur le plan social : avortement, mariage homosexuel, légalisation du cannabis, autant de points qui font encore débat en France, mais qui sont ici acceptés et revendiqués. Une fois arrivé à Montevideo, j’ai aussi été séduit par la mentalité uruguayenne : ici, le maître-mot est tranquilo, on ne se stresse pas pour des broutilles.
Thermos de maté sous le bras, on prend le temps d’admirer le coucher de soleil sur le Río de la Plata, on se pose dans un parc ou on court sur la rambla.
Au risque de sombrer dans le cliché, les gens sont adorables, un vrai choc après cinq ans à Paris. On ne se sent pas en insécurité, qu’on soit un homme ou une femme. »