Elle a été fondée en 2011 par Nicole Sicard, professeur de biologie basée à Hong Kong depuis une cinquantaine d’années. Au Népal, elle construit des écoles et soutient les familles. « Les enfants étaient sous-alimentés et une nutritionniste nous a donné quelques conseils, raconte la Française, née à Nantes. Elle s’est prise d’amitié pour Mayaa et ne nous a plus lâchés ! Elle fait maintenant des études d’infirmière et est à temps complet depuis 2016. » À Hong Kong, l’association vient en aide aux enfants de migrants scolarisés dans le nord de la mégapole pour l’achat d’uniformes et de fournitures scolaires. Durant ses années d’enseignement, Nicole Sicard avait déjà créé « L’école libre du soir » où, avec l’aide de certains de ses élèves, elle donnait des cours aux travailleurs migrants.« Je trace les lignes stratégiques, les grandes décisions, explique-telle. Pour moi l’éducation a toujours été la ligne conductrice de ma vie et celle de Mayaa aussi : c’est la priorité. » L’association prend aussi en charge les frais médicaux exceptionnels pour les familles en difficulté. Elle mène aussi des projets communautaires visant à aider des enfants handicapés, notamment des aveugles. « Le but est d’éduquer les enfants des bidonvilles jusqu’à ce qu’ils aient terminé leurs études et obtenu un métier, explique Mme Sicard. Nous préférons en accueillir moins pour les amener jusqu’au bout. Aujourd’hui, nous suivons 180 enfants, de 3 à 20 ans. » Depuis deux ans, Mayaa accueille des volontaires qui acceptent de donner cinq mois de leur temps pour aider avec leurs compétences, en insistant sur l’éducation: anglais, informatique, etc. L’an dernier, à 82 ans, Nicole Sicard a été d’être faite chevalier de la Légion d’honneur, reconnaissance de la France pour ses actions remarquables au service des enfants.
Contact : bureau@mayaahk.com