Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS, qui couvre pour la semaine du 16 au 22 octobre les événements nécessitant une vigilance accrue.
Afrique
Guinée. Jours à venir. Des rassemblements sont attendus dans le pays dans le prolongement de la manifestation qui s’est déroulée le 14 octobre dernier à l’appel du Front national de défense de la Constitution (FNDC)
Kenya. 28 octobre. En préalable à la manifestation attendue ce jour pour protester contre la réforme des transports, d’autres rassemblements de ce type pourraient avoir lieu sur le territoire kenyan.
Mozambique. Jours à venir. Au terme des élections générales qui se sont déroulées le 15 octobre, le bilan fait état de l’assassinat d’un observateur électoral le 7 octobre dans la ville de Xai-Xai (sud du pays, au bord du fleuve Limpopo) et de l’attaque d’un convoi du Mouvement du Mozambique (MDM) trois jours plus tard dans le district de Manhiça.
Nigeria. Jours à venir. C’est dans un climat de tension que les fidèles chiites du Nigeria célébreront la fête d’Arbaïn qui doit avoir lieu les 19 et 20 octobre prochains (lire aussi rubrique Monde).
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Tunisie. Jours à venir. Le second tour de la présidentielle tunisienne a rendu son verdict avec l’élection de M. Kaïs Saïed qui a obtenu près des trois quarts des suffrages. Alors que le nouveau président ne dispose d’aucun parti au sein de l’Assemblée nationale, des rassemblements restent possibles compte tenu de l’environnement socio-économique difficile qui prévaut dans le pays.
Amériques
Bolivie. Jours à venir. Le président Evo Morales a décidé de postuler à un quatrième mandat à la tête de l’État bolivien. Mais, depuis décembre 2018 et la décision du Tribunal électoral suprême d’autoriser sa candidature, de nombreux rassemblements ont eu lieu pour protester contre cette décision. Autour de ce scrutin qui doit se tenir le 20 octobre, des blocages de routes et des affrontements entre forces de l’ordre et militants de l’opposition ne sont pas à exclure, particulièrement le jour du vote.
Équateur. Jours à venir. Depuis le 13 octobre dernier, le gouvernement équatorien et les leaders indigènes sont parvenus à un accord mettant un terme au conflit social violent né de la remise en cause du programme d’austérité économique souhaité par le président Lenín Moreno. Sept personnes sont décédées et une douzaine d’autres ont été blessées dans ces heurts – dans les grands centres urbains et principalement dans la capitale Quito – révélateurs de la colère de la population excédée par la coupe des subventions sur le fuel. L’accord entre les deux parties a permis une levée immédiate du couvre-feu et de l’état d’urgence.
Asie-Pacifique
Bangladesh. Jours à venir. La démission de la Première ministre Sheikh Hasina est exigée par les partis politiques qui ont ainsi emboîté le pas des mouvements estudiantins, après la mort d’un étudiant le 7 octobre dernier. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans la capitale Dhaka – la prochaine aura lieu le 18 octobre à l’initiative du Front Jatiya Oikya (FJO) – et dans la ville de Rajshahi (ouest du pays, sur les rives de la rivière Padma).
Hong Kong. Jours à venir. Les quartiers de Mong Kok et Sha Tin ont été particulièrement concernés par les actes de vandalisme de ces dernières semaines, corrélés à la grande vague de contestation qui perdure à Hong Kong et dont aucun signe ne permet d’envisager une possible sortie de crise.
Indonésie. 20 octobre. La nouvelle intronisation du président indonésien M. Joko Widodo doit avoir lieu ce jour, après que sa victoire lors des dernières élections a bien été confirmée au début du mois d’octobre.
Europe
Azerbaïdjan. 19 octobre. Une manifestation initiée par le Conseil national des forces démocratique est prévue ce jour à la gare centrale de Bakou, capitale du pays. Toutefois, compte tenu de l’absence d’autorisation de ce rassemblement, il existe des risques de violences et d’arrestations.
Espagne. Jours à venir. Après que neuf leaders catalans impliqués dans le referendum d’indépendance de la Catalogne en 2017 ont été condamnés par la Cour suprême le 14 octobre dernier à des peines allant de neuf à treize ans de prison, une vague de manifestations se déroule dans plusieurs centre urbains de Catalogne, particulièrement à Barcelone, Tarragone, Gérone et Lérida. Plusieurs dizaines d’arrestations ont été signalées.
Italie. 19 octobre. Les coupes budgétaires et les choix de gestion politique du pays seront à l’origine du rassemblement de l’opposition politique à Rome.
Ukraine. Jours à venir. Dans le dessein de mettre fin au conflit avec les régions séparatistes de Donetsk et de Lugansk, le nouveau président élu Volodymyr Zelensky a signé la « formule Steinmeier » qui prévoit notamment des élections locales autonomes en 2020, supervisées par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Cette initiative est néanmoins fustigée par les groupes nationalistes et d’extrême droite, ainsi que par une partie de la société civile.
Monde
Fête d’Arbaïn. 19 et 20 octobre. Cet événement vient clôturer la période d’une quarantaine de jours qui a débuté par l’Ashura, correspondant au deuil de l’imam Hussein ben Ali, petit-fils du prophète Mahomet et figure centrale de l’islam chiite. Des rassemblements sont attendus à l’occasion de cette fête dans les lieux où la communauté chiite est fortement représentée. Il convient de rappeler que des pays tels que l’Afghanistan, l’Irak ou l’Arabie Saoudite ont été touchés durant cette période par des attaques perpétrées par des groupes terroristes sunnites. L’attentat du 17 août dernier, revendiquée par l’État islamique durant un mariage à Kaboul, symbolise la volonté de ces groupes terroristes sunnites de s’attaquer à cette branche minoritaire de l’islam.
Offensive turque au Rojava. Jours à venir. Le territoire de la Rojava, où vit la communauté kurde au nord et au nord-est de la Syrie sous l’autorité des Forces démocratiques syriennes (FDS), est le lieu de l’offensive menée par les autorités turques, soutenue par des supplétifs islamistes syriens. Les rapports sur le terrain pointent des exactions commises sur les civils, avec plusieurs centaines de victimes et au moins 130 000 personnes déplacées, ce qui a conduit les Forces démocratiques syriennes à passer un accord avec le gouvernement syrien pour tenter d’endiguer la progression de ces forces pro-turques. En dépit de la timide contestation occidentale, le président turc Recep Tayyip Erdogan demeure inflexible. De son côté, la société civile se mobilise pour dénoncer l’offensive, mais également pour pointer la complaisance tacite du gouvernement américain sur ce dossier. Des rassemblements ont ainsi eu lieu à Erbil (Irak), Nashville (Etats-Unis), Londres (Royaume-Uni), Herne (Allemagne) et Nicosie (Chypre). En France, des réunions de ce type ont aussi eu lieu à Paris et Marseille en solidarité avec les civils kurdes du Nord syrien et pour dénoncer les risques d’un renouveau de l’organisation État islamique, dont plusieurs sympathisants ont fui des camps de rétention et qui vient de revendiquer l’attaque à la voiture piégée du 11 octobre dernier à Qamishli, capitale de cette région du Rojava.