L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) qui est le centre de données sur la pollution atmosphérique en Europe vient de publier un rapport selon lequel la pollution atmosphérique est responsable chaque année du décès prématuré de plus de 400 000 personnes dans 41 pays d’Europe. Dans les centres urbains, les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone figurent au rang des polluants les plus nocifs.
L’Allemagne et l’Italie, des pays où il ne fait pas bon respirer !
En Suisse par exemple, 3 700 décès prématurés par année sont à attribuer aux particules fines, 620 au dioxyde d’azote et 240 à l’ozone, selon ce rapport, alors que quelque 33 200 décès prématurés sont imputables aux particules fines en France. En Allemagne, on estime à 73 900 les morts prématurés en raison de la pollution de l’air. Ce rapport estime que dans l’Hexagone ce sont près de 450 000 années de vie qui ne seraient pas vécues en raison d’un air de plus en plus toxique.
Dans l’UE, les concentrations de particules fines sont les plus élevées dans le nord de l’Italie, en Pologne ou encore dans les Balkans.