Depuis 3 mois, plus de 2000 kilomètres de côte sont souillés et noirs d’un pétrole qui n’en finit pas de se répandre dans les eaux du Nordeste du Brésil. Dans une interview, le Président Jair Bolsonaro déclare : “Ce qui est arrivé et a été ramassé jusqu’à présent est une petite quantité de ce qui a été déversé… le pire est à venir ». Le Chef de l’Etat Brésilien affirme également qu’il s’agit d’un acte « criminel » et qu’il attend encore “une catastrophe bien plus grande”. Plusieurs navires de différents pays, dont un pétrolier grec, sont suspectés, mais aucune preuve solide n’a pu appuyer jusqu’alors une accusation formelle.
En plus des dires de la police brésilienne affirmant que « Cette catastrophe environnementale a atteint des estuaires, des mangroves et des embouchures de rivières dans tout le nord-est du Brésil, provoquant des dommages pour les activités de la pêche, de l’aquaculture et du tourisme”, on sait aussi que la région d’Abrolhos, à côté de Bahia, sanctuaire pour les baleines à bosse et pour des formations corallines uniques au monde, a été sévèrement impactée.