Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS, qui couvre pour la semaine du 21 au 26 novembre les événements nécessitant une vigilance accrue.
Afrique
Guinée-Bissau. 24 novembre. L’élection présidentielle qui doit avoir lieu ce jour s’inscrit dans un contexte de tension politique de longue date, renforcé par le limogeage il y a trois semaines du Premier ministre Aristides Gomes et de son gouvernement. Un rassemblement de l’opposition non autorisé s’était soldé par la mort d’une personne le 26 octobre dernier.
Mozambique. Jours à venir. Des incidents armés ont été observés sur plusieurs routes du centre du pays après la victoire du président sortant, Filipe Nyusi, et le rejet du recours déposé par la Renamo, premier parti d’opposition, par la Cour constitutionnelle. Ces incidents, revendiqués pour certains par la Renamo, ont déclenché un important déploiement sécuritaire, notamment dans les provinces de Sofala (bordant le canal du Mozambique) et celle de Manica (à l’ouest du pays, frontalière avec le Zimbabwe).
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Algérie. Jours à venir. La date du 12 décembre 2019 a été retenue pour l’organisation des élections présidentielles. Toutefois, des membres de la société civile et de nombreux groupe politiques souhaitent l’annulation de ce scrutin auquel cinq personnalités de l’ancien régime devraient participer. Alors que la campagne électorale a démarré le dimanche 17 novembre dernier, plus de vingt activistes berbères ont été condamnés à des peines de prison et plusieurs figures éminentes de la contestation ont été arrêtées ces deniers jours.
Irak. Jours à venir. Les manifestations violentes qui ont lieu depuis le 1er octobre se sont traduites par un lourd bilan de plus de 300 morts et 15 000 blessés. Cette vague de contestation touche Bagdad – notamment sur la place Tahrir ainsi que sur les ponts qui relient la Green Zone (enclave hautement sécurisée) et l’est de la capitale, sur la rive nord du Tigre – mais également les provinces du sud du pays où elle est concentrée aux abords des bâtiments provinciaux et des différentes infrastructures stratégiques (ponts, ports, routes, aéroports…).
Israël et Territoires Palestiniens. Jours à venir. Le fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 14 octobre dernier sous l’égide des Nations unies et de l’Égypte, consécutif aux tensions récentes entre l’armée israélienne et le Jihad islamique basé dans la bande de Gaza, a subi une première violation dans la nuit du 15 au 16 novembre, rappelant le risque qui demeure sur l’étendue du territoire israélien, particulièrement dans un rayon de 40 kilomètres au bord de l’enclave de Gaza. De surcroît, les dernières déclarations de l’administration américaine, qui considérait le 18 novembre dernier que les colonies israéliennes n’étaient pas contraires au droit international, sont de nature à attiser le climat de tension dans la bande de Gaza ainsi qu’en Cisjordanie.
Koweït. Jours à venir. Le pays traverse une phase de crise politique après la démission, le 14 novembre dernier, du Premier ministre Jaber al-Mubarak Al Sabah et de son cabinet. Si les prochaines élections parlementaires sont attendues au début de l’année prochaine, des rassemblements visant à dénoncer la corruption devraient avoir lieu ces prochains jours.
Liban. 22 novembre. En ce jour qui correspond à la date de l’indépendance du Liban, le mouvement de contestation, qui a démarré depuis le milieu du mois d’octobre avec l’annonce de nouvelles taxes pour l’année à venir, pourrait connaître un regain d’intensité. Malgré la démission du Premier ministre Saad Hariri le 29 octobre dernier, la tension politique demeure, cristallisée actuellement autour de la formation du nouveau gouvernement.
Amériques
Bolivie. Jours à venir. Les affrontements qui se prolongent en Bolivie depuis presque un mois ont causé à ce jour la mort de vingt-sept personnes. La démission de l’ancien président Evo Morales n’a jusqu’alors pas permis d’apaiser ce climat de tension. Les manifestants soutenant l’ancien chef d’État restent mobilisés, bloquant notamment plusieurs routes menant à la capitale La Paz.
Chili. Jours à venir. Des rassemblements ont toujours lieu dans le pays, notamment près de la capitale Santiago, malgré une baisse globale des violences dans le pays et l’annonce par le président Sebastián Piñera d’un référendum relatif à l’élaboration d’une nouvelle Constitution. De nouvelles manifestations sont attendues dans les grands centres urbains chiliens le 22 novembre, après celles des 13 et 14 novembre derniers qui ont provoqué quelques heurts.
Haïti. Jours à venir. Le mouvement de protestation dure depuis neuf semaines en Haïti, avec sa cohorte de pénuries, mais aussi d’activités criminelles. Le 18 novembre dernier, la commémoration de l’indépendance du pays a ainsi fait quatre blessés par balles dans la capitale Port-au-Prince.
Asie-Pacifique
Hong Kong. 16 et 17 novembre. Les élections locales, prévues le 24 novembre, pourraient être annulées compte tenu de l’extrême tension qui prévaut sur le territoire semi-autonome de Hong Kong, où des manifestants restent retranchés au sein de l’Université polytechnique. La sortie dans les rues hongkongaises de soldats chinois issus de la garnison locale est révélatrice du durcissement du conflit entre les manifestants pro-démocratie et le gouvernement de Hong Kong.
Europe
Géorgie. Jours à venir. Le projet de loi concernant une réforme du système électoral a été rejeté par le Parlement le 13 novembre dernier. Cette décision a déclenché une large vague de contestation dans la capitale Tbilissi, mais aussi dans les villes de Batumi (port situé sur les rives de la mer Noire) et de Kutaisi (deuxième plus grande ville du pays, à 250 km à l’ouest de Tbilissi). Les manifestants, qui protestent contre l’actuel système électoral qu’ils considèrent comme favorisant le pouvoir en place, exigent la démission du gouvernement et l’instauration d’élections anticipées. Dans ce cadre, le 18 novembre dernier, des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants se sont traduits par l’arrestation de dix-huit personnes et l’hospitalisation de trois d’entre elles. Ce climat de défiance à l’égard du pouvoir en place s’était déjà amorcé en juin et juillet derniers, quelque 240 manifestants avaient alors été blessés à la suite des violentes opérations de dispersion menées par les forces de l’ordre géorgiennes.