“Riche en ressources naturelles, la Russie met en place de nombreux projets pour diversifier son économie, attirer les investissements et moderniser son industrie et ses infrastructures.
Le pays offre ainsi pour les grands groupes mais aussi pour les PME étrangères de nombreuses opportunités d’affaires dans des secteurs très variés.
Grâce à la taille de sa population, à ses richesses naturelles, à sa main d’oeuvre qualifiée et à l’importance des IDE, le marché russe culturellement proche de ses voisins européens dispose d’une attractivité et d’un potentiel grandissants.
La Russie a bénéficié durant longtemps d’une croissance annuelle soutenue d’en moyenne 5%, portée par les exportations (hydrocarbures, métaux) et une forte demande intérieure (construction et services). Malgré la crise de 2008, dont l’économie russe s’est vite remise, les sanctions commerciales et financières ainsi que la chute des cours du pétrole, la Russie montre sa forte capacité de résilience en renouant depuis plusieurs années avec une croissance dynamique. En 2018, la Banque mondiale place la Russie au 11ème rang des économies mondiales. Elle gagne ainsi une place par rapport à l’année précédente.
À long terme, le principal défi pour l’économie russe tient à la mise en oeuvre de réformes structurelles permettant de diversifier l’économie du pays et de développer ses régions périphériques. L’Union économique eurasiatique laisse par ailleurs entrevoir de nouvelles possibilités. Si l’adoption d’un régime de change flottant en 2014 a conduit à une volatilité du cours du rouble, celle-ci a eu un effet stabilisateur sur les comptes externes. Fortement corrélé au cours du pétrole, le rouble s’apprécie régulièrement depuis la mi-2017, laissant présager un retour durable à l’équilibre des comptes externes. La hausse des exportations d’hydrocarbures, la reprise de la consommation intérieure du fait de la hausse des salaires réels ainsi que la hausse du rouble ont stimulé les exportations et les importations. Aujourd’hui, tous les indicateurs témoignent d’un rétablissement des comptes publics. En effet, la dette publique se stabilise autour de 15%. Enfin, grâce à la politique de ciblage de l’inflation de la BCR (4%), l’inflation s’établissait à 2,4% en mai 2018 et le taux directeur est passé de 11% en 2015 à 7,25%en mars 2018.“