Comment créer son entreprise
Monter son entreprise peut ne prendre que… 24 heures ! La société à responsabilité limitée est l’option la plus courante. Pour cela, il vous faudra un nom et une adresse pour la société, au moins un directeur et un actionnaire qui ne sont pas obligés de vivre dans le pays, des statuts légaux, un compte bancaire (plus facile à ouvrir si vous êtes résident). Le capital minimum est de £1.
Dans quels secteurs investir
Les énergies renouvelables, les technologies de l’information et de la communication, les industries créatives (musique, cinéma, théâtre, design…), l’industrie du luxe et la distribution restent des secteurs à fort potentiel. Il peut être aussi intéressant d’investir dans l’agroalimentaire, les TICS et les logiciels (notamment la cybersécurité), les énergies renouvelables, l’aéronautique et les biotechnologies.
Taxes à prévoir
L’impôt sur les sociétés est de 19%, les dividendes sont taxés à 0% (20% pour les dividendes payés par un fonds d’investissement immobilier de ses revenus de loyer exonérés d’impôt), les intérêts à 20% pour les non-résidents et les royalties à 20% (les taux peuvent être inférieurs dans le cadre d’une convention fiscale). Le pays a prévu de baisser l’impôt sur les bénéfices à 17% en avril 2020, voire de 10 à 12% après sa sortie de l’Union.
Aides possibles
Vos démarches seront facilitées par une cellule du ministère de l’Industrie et du Commerce spécifiquement dédiée, « Investir en Grande-Bretagne ». Il existe un financement sélectif pour le programme d’investissement en Angleterre afin d’encourager l’investissement dans des projets qui mènent à l’amélioration à long terme de la productivité, des savoir-faire et de l’emploi. Patent Box propose une taxe d’entreprise de 10% (à comparer aux 19% habituels) sur les bénéfices générés par des inventions brevetées au Royaume-Uni et il existe des incitations pour les entreprises qui investissent dans la R&D, notamment R&D Expenditure Tax Credit.
Les atouts du pays
Le Royaume-Uni reste la troisième destination des flux mondiaux d’IDE après les États-Unis et la Chine. Si la sortie de l’UE n’est pas faite pour rassurer les milieux d’affaires qui craignent une hausse des coûts commerciaux avec l’Europe, le pays reste toujours attractif en raison de son économie libérale et de son système administratif peu pesant.
Les bons plans
Le Royaume-Uni met à jour régulièrement une liste des emplois qui connaissent une pénurie.
Des plans de capital-risque attrayants pour aider les petites et moyennes entreprises à se développer. L’Enterprise Investment Scheme et le Venture Capital Trust offrent des allégements fiscaux pour investir dans des petites entreprises britanniques.
Les Zones assistées bénéficient d’exemption de charges à la condition de porter des projets répondant à certains critères.
Emploi
Le Brexit n’a pas impacté le marché du travail de façon négative puisqu’on est ici dans une situation de quasi plein-emploi. Cependant, les conditions de travail sont de plus en plus précaires, les emplois à temp partiel explosent et les salaires sont gelés. Londres reste pour l’instant la capitale financière de l’Europe ce qui implique que les emplois liés à ce secteur d’activités restent nombreux. Les Français sont plutôt recherchés dans l’hôtellerie et la restauration, la recherche scientifique, le commerce, les nouvelles technologies de l’information et des industries liées à l’environnement.