En 2006 déjà, le rapport du Britannique Stern avait estimé le coût du changement climatique entre 5 et 20% du PIB mondial annuel, et recommandait de mener des actions préventives pour corriger ces effets. L’ONG Christian Aid vient, comme chaque année, de publier un bilan partiel du coût des catastrophes climatiques pour 2019 : 140 milliards de dollars. En tête de ce sombre hit-parade, les incendies qui ont ravagé la Californie en octobre et novembre derniers, pour un coût estimé à 25 milliards de dollars. Suit le typhon Hagibis japonais, qui a balayé les côtes du Japon au même moment, pour un montant de 15 milliards de dollars. Viennent ensuite de terribles inondations en Argentine, en Australie, en Chine, aux Etats-Unis, en Iran, en Inde, en Espagne, la sécheresse en Europe, les cyclones aux Etats-Unis… la liste est longue. Cette estimation est en outre très en-deçà de la réalité, notamment pour des pays où les assurances couvrent peu ce type de dégâts. La COP25 n’a d’ailleurs guère avancé sur l’avancée en matière de protection des biens et des personnes des pays les plus pauvres frappés par des catastrophes climatiques.