Anne Breton est dans la tourmente depuis la nuit du 7 décembre où son époux, Jean-Emmanuel Koutouzis, en déplacement à Miami aux Etats-Unis, s’est fait renversé par un taxi. Ce Français, propriétaire d’une brasserie à Bruxelles, The Open, est hospitalisé depuis son accident au Jackson Memorial Hospital, où il avait été placé pendant plusieurs semaines dans un coma artificiel, victime d’un traumatisme crânien et de multiples fractures. Après avoir passé un mois à ses côtés avec son fils Ulysse, 9 ans, son épouse a été forcée de rentrer chez elle à Bruxelles, laissant derrière elle son mari, en état stable et désormais médicalement en mesure de voyager.
Mais ce rapatriement, tant attendu par la famille, représente aujourd’hui un vrai casse-tête pour son épouse. L’assurance de la carte bancaire de Jean-Emmanuel Koutouzis, ING Assistance, refuserait, selon elle, de prendre en charge le moindre frais car celui-ci aurait été en faute, ayant traversé la rue sur les passages piétons lorsque le feu était au vert d’après un témoin. « Je me suis sentie complètement abandonnée par l’assurance » a déclaré Anne Breton, qui ne sait toujours pas quelle note va également lui laisser l’hôpital américain. Face à cette situation, ses proches ont lancé une collecte de fonds sur Facebook, en parallèle de l’aide de la famille, pour tenter de réunir les €75 000 nécessaires au rapatriement de son époux. €6 425 ont déjà été récoltés grâce aux dons de 107 personnes.
Anne Breton a par ailleurs déposé une demande de prise en charge du rapatriement auprès du Consulat Général de France à Miami, toujours en cours de traitement. Dans tous les cas, le Consulat lui aurait assuré, selon elle, qu’il ne pourrait se charger du déplacement de Jean-Emmanuel Koutouzis que jusqu’à Paris. Anne Breton devrait elle-même ensuite s’occuper du transport de son époux à Bruxelles près d’elle et de son fils. Elle devrait ensuite rembourser cette intervention. Anne Breton attend également une réponse de l’assurance liée au billet d’avion qui pourrait éventuellement l’aider pour la logistique du rapatriement, mais qui resterait toujours à sa charge.
Entrepreneur à Bruxelles, Jean-Emmanuel Koutouzis, 49 ans, détient une carte d’ancien combattant en qualité d’ex-militaire.