L’Union alsacienne est la plus ancienne des associations françaises. Elle a été créée en 1871. Elle regroupe plus de 200 membres. « Je fais partie de ces cette catégorie communautaire qui aime bien se retrouver dans différents cercles et réseaux », explique d’emblée le Français. Et ce n’est pas tout ! Alexandre Champeau, 28 ans, célibataire, directeur de la filial américaine d’une agence de communication française, Escal Consulting, est aussi membre du Paris American Club of New York. « C’est une association créée dans les années 40 par des Américains qui fuyaient l’Allemagne nazie au moment de la prise de Paris. Ils se sont installés ici et ont voulu recréer ce mode de vie parisien. C’étaient des Américains francophiles. » Le Français appartient enfin à un club de boxe. Cela lui permet de faire des rencontres et de nouer des contacts : « Comme dans tous les endroits où il y a des échanges sociaux, ça débouche parfois sur des affaires puisque les gens vous voient être bénévole, ils vous connaissent tout simplement. » Alexandre Champeau vit dans East Village, le quartier branché au sud-est de Manhattan. Cela n’a pas toujours été aussi facile pour lui. « On pense que quand on est à New York, automatiquement, c’est le bonheur et la réussite, je dis non ! Ici, il faut se bagarrer plus qu’ailleurs, parce que tout coûte très cher. La compétition est là, c’est paradoxal avec l’image qu’on a. Il m’a fallu du temps avant de dire que je suis épanoui dans ma vie de New-Yorkais. »