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Nathalie Laville
9 février 2020

La Nouvelle-Zélande, "the place to be"

Créer une entreprise en Nouvelle-Zélande, véritable pays de cocagne pour les investisseurs, c'est un challenge que de plus en plus de Français tentent de relever.

Si vous aviez encore un doute, soyez rassuré : la Nouvelle -Zélande est bien le pays le plus attractif pour les investisseurs ! C’est en tout cas ce qu’affirme le classement de Doing Business 2020 de la Banque mondiale qui propulse ce pays à la première place. Evidemment, les anglophones sont plus à l’aise ici, mais les Français sont de plus en plus nombreux à s’y installer (5 545 inscrits sur les listes consulaires, +2,5% cette année).

> Comment créer son entreprise

Pour avoir le droit de créer son entreprise, il faudra tout d’abord obtenir un visa, comme le visa entrepreneur (Entrepreneur Work Visa). Ce visa s’obtient à la condition de pouvoir investir au minimum 100 000 $ néo-zélandais et d’obtenir suffisamment de points (selon son âge, le nombre d’emplois créés, l’innovation…). Pour créer une SARL, il suffit d’une personne et d’un dollar NZ. Pour créer une société en nom collectif, il faut être au minimum 2 sans capital minimum.

> Dans quels secteurs investir ?

Le secteur touristique est en plein boom, les autres secteurs dynamiques étant l’énergie, le secteur de l’eau, les soins de santé, l’équipement industriel, l’agro-alimentaire (beaucoup d’exportations de viande ovine, des opportunités dans la viticulture), les technologies de traitement biologique et les TIC (logiciels, effets spéciaux, 3D…).
Attention, le “Overseas Investment Amendment Act” de 2018 limite les investissements étrangers directs dans des domaines tels que la terre et le logement « sensibles ».

> Taxes à prévoir

L’impôt sur les sociétés est de 28%. Il n’existe pas d’impôts sur les plus-values en cas de revente 5 ans après la création de votre entreprise. 100% de déductibilité fiscale sont appliquées pour la recherche et le développement pour les entreprises. Le système fiscal néo-zélandais n’impose pas de timbre ni de droit d’apport alors que l’impôt foncier est prélevé à des taux variables selon les régions. L’impôt des entrepreneurs non-résidents (NRTC) s’applique aux paiements contractuels versés à des non-résidents dans le cadre de certaines activités contractuelles exercées en Nouvelle-Zélande, à raison de 15% (ou 45% pour les particuliers et 20% pour les entreprises

> Aides possibles

Il est possible de demander des subventions publiques pour des partenariats entre entreprises domestiques et internationales. Pour investir, vous pouvez vous rapprocher de l’agence Investir en N.-Z. : www.newzealandnow.govt.nz/investing-in-nz ou encore la Commission des investissements étrangers : www.linz.govt.nz/overseas-investment. La chambre de commerce française en Nouvelle-Zélande est aussi là pour vous aider à la création de votre entreprise, ou encore pour la booster : www.fnzcci.org.nz.

> Les atouts du pays

La Nouvelle-Zélande est le pays où il est le plus facile de faire des affaires, d’obtenir un prêt, de créer une entreprise… Son économie est particulièrement ouverte aux entreprises, sa croissance est stable, sa main-d’œuvre est parfaitement formée, ses coûts de propriété font partie des plus compétitifs de la région Pacifique, ses tarifs douaniers sont très bas, le pays est proche du marché asiatique…

> Les bons plans

L’Immigration néo-zélandaise a signé un partenariat avec une fondation, l’Edmund Hillary Fellowship (EHF) pour offrir un nouveau visa novateur destiné aux entrepreneurs, aux investisseurs et aux start-ups à fort potentiel. Le programme dispose de 100 places chaque année pour les candidats internationaux. Pour être éligible à un visa Global Impact, les candidats doivent tout d’abord être acceptés dans le programme de l’EHF. Une fois cette étape validée, les candidats peuvent demander un visa Global Impact. Vous pouvez construire le projet de zéro ou apporter en Nouvelle-Zélande tout ou partie d’un projet existant. Vous pouvez postuler en tant qu’entrepreneur individuel ou avec vos co-fondateurs. Pour en savoir plus.

 

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