fbpx


Nathalie Laville
16 février 2020

La Malaisie, une destination originale et porteuse

Exemption d'impôts, aides aux investisseurs, position stratégique… la Malaisie est une destination attractive, y compris pour des jeunes Français qui voudraient développer leur activité dans le numérique, le tourisme ou encore les TIC.

La Malaisie est un véritable hub régional et offre des facilités aux entreprises étrangères pour s’y implanter. C’est la raison pour laquelle les investisseurs étrangers sont nombreux à choisir cette destination pour créer leur entreprise. Placée au 12e rang du classement du Doing Business, la Malaisie est une plateforme très bien située au cœur de l’Asie du Sud-Est pour les activités d’import/export. Attention toutefois, pour protéger l’emploi des Malais, le gouvernement n’autorise pas toutes les créations d’entreprises aux étrangers.

> Comment créer son entreprise

Il existe trois types d’entités commerciales pour les étrangers en Malaisie sont la société à responsabilité limitée, la société de Labuan et le bureau de représentation. La SARL est un Sendirian Berhan en Malaisie qui permet 100% de propriété étrangère, et qui nécessite au moins 2 actionnaires. Pour la créer, il suffit de s’enregistrer auprès de la Commission des entreprises de Malaisie, il faut détenir un capital libéré minimum de 500,000 RM pour les sociétés de conseil et cabinets d’expertise, et 1 million RM pour l’import-export (215 000 €), les restaurants et les entreprises commerciales. Vous devrez aussi prouver que l’entreprise bénéficiera à l’économie malaisienne et qu’elle permettra la création d’emplois.

Labuan est un centre off-shore régional. Ses entreprises sont plutôt destinées aux services financiers, de distribution ou de commerce international. Les importations et les exportations à destination et en provenance de Labuan sont exonérées de droits. Il est possible de s’inscrire en tant que société de Labuan auprès du Centre International Financier et Commercial (IBFC).

> Dans quels secteurs investir ?

Le tourisme est un secteur très attractif pour les Français. De jeunes entrepreneurs développent aussi des activités autour du digital. Afin d’attirer les investissements étrangers dans des secteurs d’activités stratégiques, le pays a créé  le « statut pionnier » (qui permet par exemple aux entreprises en démarrage dans des secteurs innovants de bénéficier d’une exemption partielle d’impôt sur les bénéfices pendant 5 ans) pour les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, et du tourisme, le « label Bionexus » pour le secteur des biotechnologies et le « statut MSC » pour les entreprises des secteurs TIC et multimédia (il s’agit du Multimedia Super Corridor qui permet aux entreprises étrangères de détenir 100 % du capital, d’être exonérée d’impôts pendant dix ans…). En revanche, les domaines médicaux, pharmaceutiques, le textile, les minéraux, le bois et l’industrie alimentaire sont interdits aux investisseurs étrangers.

> Taxes à prévoir

Il y a une taxe de vente de 10% ou 5% et une taxe sur les services de 6%. L’impôt sur les sociétés est de 24%. Les sociétés non-résidentes sont imposées à un taux forfaitaire de 24%, quel que soit leur capital. La Malaisie n’impose pas les plus-values ​​provenant de la vente de placements ou d’autres biens d’équipement que ceux liés aux terrains et aux bâtiments.
Un impôt sur les plus-values immobilières (RPGT) s’applique à la vente de terres en Malaisie, entre 5 et 30 %.

> Aides possibles

Des incitations fiscales sont proposées aux investissements dans certains secteurs (dont la manufacture, l’hôtellerie,le tourisme, la conservation d’énergie et la protection environnementale) sous forme d’exemption d’impôt (jusqu’à dix ans) ou de crédit d’impôt (qui varie entre 60% et 100% des investissements en capital jusqu’à dix ans).

> Les atouts du pays

Les expatriés travaillant dans des quartiers généraux opérationnels, des centres de passation des marchés internationaux, des centres de distribution régionaux ou des bureaux régionaux agréés ne sont imposés que sur la partie de leur revenu imputable attribuable au nombre de jours de séjour dans le pays.

> Les bons plans

La Chambre de Commerce et d’Industrie France Malaisie (MFCCI) accompagne les entreprises françaises et facilite leur développement commercial. Elle accueille plusieurs dizaines de PME françaises dans ses deux incubateurs de Kuala Lumpur.

share Partager

Destinations au banc d'essai

Île Maurice, un hub national de choix pour le groupe International SOS

Le groupe spécialisé dans la gestion des risques de santé et de sécurité a choisi il y a trois de relocaliser son bureau régional pour l’Afrique de Johannesburg à l’île Maurice, d’où il opère sur tout le continent.

Destinations au banc d'essai

Île Maurice et Dubaï: quand géopolitique et business font bon ménage

L’île Maurice et les Émirats arabes unis, particulièrement Dubaï, souhaitent accentuer leurs liens économiques dans le but d’attirer davantage de capitaux et d’investisseurs à la fois dans l’océan Indien et au Moyen-Orient. Une première pierre a été posée avec l’installation d’une antenne de l’EDB, le bureau de développement économique de l’île Maurice, dans les locaux même de la CCI de Dubaï, à l’invitation de l’émirat.

Destinations au banc d'essai

À Maurice, l'incontournable chambre de commerce et d'industrie française

La Chambre de commerce et d’industrie France Maurice est un partenaire incontournable pour les entreprises françaises présentes sur l'île, ou pour celles qui désirent s’y installer. Créée en 2006, elle regroupe désormais des centaines de sociétés qui emploient plus de 38 000 salariés.

Destinations au banc d'essai

Le tour du monde avec son ordi : la Thaïlande

Les nomades numériques ayant la citoyenneté européenne, suisse, ou faisant partie de l'Espace économique européen peuvent entrer et se déplacer librement sur l'ensemble de territoires de ces pays membres. En revanche, d'autres nations accueillent les télétravailleurs étrangers par le biais de visas spécifiques.

Destinations au banc d'essai

Le tour du monde avec son ordi : l’Indonésie

Les nomades numériques ayant la citoyenneté européenne, suisse, ou faisant partie de l'Espace économique européen peuvent entrer et se déplacer librement sur l'ensemble de territoires de ces pays membres. En revanche, d'autres nations accueillent les télétravailleurs étrangers par le biais de visas spécifiques.