fbpx


Français à l'étranger
4 mars 2020

Brexit: Quel impact fiscal pour les cessions immobilières des résidents britanniques?

Français à l’étranger, en partenariat avec l’Etude Cheuvreux, décrypte les éventuelles conséquences fiscales du Brexit, une fois la période de transition terminée, sur les cessions de biens immobiliers en France pour les résidents au Royaume-Uni.

La fin de la période de transition, prévue le 31 décembre 2020, pourrait remettre en cause les dispositifs fiscaux dont bénéficient actuellement les personnes résidant au Royaume-Uni. Selon l’issue des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), certains avantages pourraient en effet disparaitre, notamment en matière de fiscalité des opérations immobilières.

> Quid du représentant fiscal accrédité?

Lors de la déclaration des plus-values immobilières de source française, les résidents au Royaume-Uni, en tant que membre de l’UE, étaient jusqu’à présent dispensés, lorsqu’ils cédaient leur propriété située en France, de désigner un représentant fiscal accrédité. Le Royaume-Uni ayant quitté l’UE, la question se pose désormais de savoir si les résidents britanniques vont devoir dorénavant désigner un représentant fiscal accrédité pour toute cession immobilière située en France, supérieure à 150.000 euros (sauf si l’immeuble cédé est détenu depuis plus de trente ans).

> Quels prélèvements sociaux?

Les Européens (personnes affiliées au régime de la sécurité sociale obligatoire d’un Etat membre de l’EEE, plus la Suisse) bénéficient par ailleurs d’un taux de prélèvements sociaux plus favorable que celui prévu pour les résidents français (7,5% au lieu de 17,2%). Durant la période de transition, ce taux est maintenu à 7,5% mais il pourrait lui aussi évoluer à l’issue des négociations.

> Une période de transition, jusqu’à quand?

Aucun dispositif fiscal ne sera modifié pendant la période de transition. L’accord de retrait a prévu que cette période dure jusqu’au 31 décembre 2020, mais elle pourrait cependant être prolongée d’un ou deux ans, en fonction des décisions prises d’ici le 1er juillet 2020.

share Partager

Actualités juridiques

AEFE : un arrêté pour un dispositif de signalement des violences et du harcèlement

Présenté au comité social d'administration de l’AEFE fin 2023, l’arrêté du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères pour la mise en place d’un dispositif de recueil et de traitement des signalements d'actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et d'agissements sexistes à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) a été publié au Journal officiel du 17 juillet 2024.

Actualités juridiques

France- Suisse: la nouvelle convention fiscale sur les successions en suspens

Le député sortant Marc Ferracci (6e circonscription) a interrogé le gouvernement sur la reprise des négociations avec la Suisse pour éviter la double imposition sur les successions, une problématique qui affecte de nombreuses familles transfrontalières. Dans sa réponse, Bercy explique que, pour l'heure, aucun calendrier de reprise des négociations n'a été établi.

Actualités juridiques

Vivre ailleurs, sur RFI : la loi « Atangana » au secours des Français incarcérés à l'étranger

Comment vivent les Français de l’étranger et quel est le quotidien de ceux qui résident hors de leur pays d’origine ? Vivre ailleurs explore la vie de ces migrants : leurs difficultés, leurs ambitions, leurs réussites, mais aussi la manière dont ils s’intègrent dans leur nouvel environnement.

Actualités juridiques

Adoptions internationales : quelles préconisations pour mieux les encadrer ?

La mission d’inspection interministérielle relative aux pratiques illicites dans l’adoption internationale en France a publié le 13 mars 2024 son rapport définitif. Elle y livre plusieurs recommandations, notamment pour mieux identifier ces pratiques illicites, mais aussi pour faciliter les démarches des personnes adoptées qui se mettent en quête de leurs origines.

Actualités juridiques

Divorce et remariage à l’étranger : quels documents faut-il fournir ?

Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, interroge le ministère de la justice, sur les conditions permettant à un Français de se remarier à l'étranger, selon les pratiques consulaires françaises, lorsque celui-ci ne dispose pas encore de la vérification d'opposabilité d'un divorce également prononcé à l'étranger.