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Nathalie Laville
10 mars 2020

Portrait de Michel Cottray, président de l'UFE en Belgique

L'Union des Français de l'étranger (UFE) de Belgique organise des dizaines d'événements tous les ans, sous l'impulsion de son président, Michel Cottray, un expat' dans l'âme qui connaît bien le réseau de l'UFE.

Michel Cottray est un professionnel expérimenté de l’hôtellerie de luxe qui a créé des liens étroits avec l’UFE depuis plusieurs années. Toujours expatrié, c’est un réseau auquel il tient. « J’ai une carrière internationale, explique le président de l’UFE Belgique. J’ai travaillé dans douze pays différents, de Bali à l’Australie en passant par la Grèce, et j’étais très investi auprès de l’UFE d’Arabie Saoudite. Quand je suis arrivé en Belgique, une fois bien installé, j’ai eu envie de m’investir dans la représentation UFE de ce pays qui connaissait de réelles difficultés. Il faut savoir qu’en Belgique la communauté française est très vaste, avec 300 000 à 400 000 Français. C’est un noyau dense. Fin 2018, nous avons relancé un bureau en travaillant main dans la main avec le consulat. À cette époque, il n’y avait plus que 20 membres enregistrés. Nous sommes quelque 120 membres actifs aujourd’hui et prévoyons d’ouvrir une antenne à Liège. »

Curieusement, il est parfois plus compliqué de développer une représentation UFE dans un pays comme la Belgique qu’à l’autre bout du monde : ici, les Français sont proches de la France, ils ressentent moins la nécessité de ce lien si particulier qu’offre l’UFE. En outre, les associations de Français sont très nombreuses, la concurrence est donc rude !

> Des membres très actifs

« Notre équipe est très soudée et nous organisons beaucoup d’événements, poursuit Michel Cottray. Des conférences avec des intervenants experts sur des sujets plutôt institutionnels comme la retraite, la protection sociale, les successions, l’investissement immobilier, l’obtention des crédits… qui sont également ouvertes aux non-adhérents. Nous organisons aussi des réunions plus festives, comme la fête du beaujolais nouveau, des visites de musées privés, des conférences avec les écrivains… Nous travaillons aussi avec le consulat, les conseillers consulaires… À ce propos, nous renseignons les Français installés en Belgique sur les prochaines élections, en insistant sur le fait qu’ils doivent s’inscrire sur les listes car le vote sera électronique. Tout cela fonctionne bien, il y a une vraie dynamique. Nous envisageons d’agrandir notre bureau dès l’an prochain. »

Ici, l’UFE est attendue pour donner des informations sur les réseaux, la programmation culturelle… « Nous sommes aussi sollicités pour trouver des solutions aux problèmes des Français, détaille Michel Cottray. Par exemple, les Belges ne délivrent plus de certificat de naissance papier et leur code QR n’est pas compatible avec les services français… Dans ces cas-là, nous sommes utiles en aidant à trouver des solutions. »

L’UFE de Bruxelles s’adresse plutôt à des Français installés depuis plusieurs années en Belgique, les nouveaux arrivants se dirigeant vers des associations spécifiques. Ce sont plutôt des profils de cadres supérieurs, professions libérales, avec des jeunes créateurs ou entrepreneurs qui s’appuient sur le réseau de l’UFE pour se faire connaître. « Nos membres sont pour la plupart des actifs, et ici, nous n’avons pas d’évadés fiscaux ! », s’amuse Michel Cottray. Pour lui qui a connu de nombreuses destinations plus « exotiques », travailler en Belgique permet un retour en douceur de l’expatriation. C’est un pays qui ressemble à la France, qui fonctionne comme la France, qui brille par sa diversité (Bruxelles est la deuxième ville la plus cosmopolite au monde après Dubaï), et qui reste tout de même une belle expérience à l’expatriation.

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