La tenue de la 32ème session de l’AFE du 16 au 20 mars continue de faire débat parmi les élus des Français de l’étranger . « Nous considérons qu’il est désormais trop risqué, déraisonnable et surtout inéquitable, de maintenir dans sa forme actuelle la tenue de la session de l’AFE la semaine prochaine » a ainsi déclaré hier le sénateur Ronan Le Gleut. Celui-ci a envoyé le 9 mars, au côté des sénateurs Les Républicains Robert-Denis Del Picchia, Jacky Deromedi, Christophe Frassa, Joëlle Garriaud Maylam et Damien Regnard, un courrier à Jean-Yves Le Drian, pour le convaincre ne pas maintenir l’assemblée sous sa forme actuelle. Le maintien de l’assemblée pourrait, selon les sénateurs, notamment faire « courir un risque inutile à de nombreux conseillers qui peuvent se retrouver confinés “en quarantaine” à leur retour dans leur pays de résidence”. Cette assemblée pourrait en outre, d’après eux, rompre « l’équité des Conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, à la veille d’élections pour les conseillers des Français de l’étranger ».
La missive des sénateurs fait écho à celle envoyée quelques jours plus tôt, le 6 mars, par la député LREM Anne Genetet qui avait déjà demandé à Jean-Yves Le Drian « d’ajourner, de proposer l’organisation de réunions à distance ou d’annuler » la réunion de l’AFE à cause de l’épidémie.
Le Secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, Jean-Baptiste Lemoyne avait pour sa part confirmé le 27 février le maintien de la session de l’AFE sans les conseillers des Français de l’étranger en provenance des zones à risques. Les conseillers des Français de l’étranger avaient d’ailleurs ensuite reçu le 9 mars le programme intégral de la semaine.