C’est pourquoi nous avons demandé à nos salariés de travailler chez eux et avons entièrement dématérialisé notre activité de manière sécurisée pour suivre à distance les demandes de nos clients, que ce soit en termes de gestion ou de souscriptions. Notre priorité est également de vous donner de la lisibilité sur les marchés financiers et immobiliers.
Quelles incidences aura l’épidémie sur les marchés financiers ?
Personne ne pouvait imaginer que l’épidémie de coronavirus aurait un impact aussi important sur les marchés financiers. La rapidité de propagation et l’absence de remède ont poussé les gouvernements à faire le choix du confinement de leurs populations. Cette situation a stupéfait les investisseurs avec l’arrêt quasi simultané de toutes les économies internationales. Ce choc sans précédent a engendré l’une des pires corrections boursières de l’histoire. On se rapproche en termes de rapidité des krachs de 1929 et 1987.
Les impacts estimés sont effectivement spectaculaires et étaient encore inimaginables il y a quelques semaines. Une prévision de récession est évaluée à 6 % pour la zone Euro. Le choc pourrait être encore plus violent aux Etats-Unis avec un recul du PIB qui pourrait atteindre 7 à 8 % et un taux de chômage en forte hausse, entre 15 % et 30 % selon les estimations.
Les Banques Centrales et les gouvernements ont compris l’urgence de la situation et ont réagi assez rapidement en assouplissant les contraintes d’achat de titres et les montants sont significatifs. Ce qui est encourageant, c’est que, contrairement à la crise de 2008 où il fallait sauver le système financier, cette fois-ci le choc est économique ; il faut donc aider les entreprises en priorité. Les Banques Centrales et les gouvernements agissent en ce sens, ce se traduira par de l’endettement supplémentaire.
Ainsi une 3ème phase de marché s’ouvrira, marquée par une grande hésitation. Comme à chaque récession, les investisseurs vont commencer à formuler des hypothèses. Au gré des nouvelles, cela occasionnera probablement de la volatilité. Dans ces conditions, il est difficile d’avoir des certitudes. On sait seulement que cette crise aura une fin : quand la propagation du virus sera stoppée et/ou si on trouve un remède efficace.
Dans ce contexte compliqué et anxiogène, rappelons-nous que nous sommes sur le temps long. Notre perspective d’investissement se compte en années et non en mois. Toute crise a une fin. Il convient d’investir avec discernement et progressivement, en calibrant ses positions. Plus que jamais, votre conseiller en gestion de patrimoine est à vos côtés pour vous conseiller dans le choix de vos investissements et intégrer une grande diversification entre solutions exposées aux marchés financiers mais aussi et surtout sur de l’actif général (fonds Euros) et de l’immobilier. Vos objectifs, votre compréhension et aversion au risque dicteront le choix des investissements envisagés.
Et quels seront ses impacts sur l’immobilier ?
L’épidémie de COVID-19 aura, bien-sûr, un impact visible sur l’économie. Le premier signe est la chute brutale des marchés financiers ces deux dernières semaines. Par ailleurs, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse.
Pour autant, lors d’une crise financière, les conséquences sur l’immobilier ne sont pas forcément corrélées. Rappelons que pendant la crise financière de 2008, les taux de distribution des SCPI n’avaient pas été impactés par ces phénomènes financiers. Aujourd’hui le taux particulièrement bas de vacance dans l’immobilier professionnel est un facteur qui se veut rassurant. Pour autant, dans le contexte actuel, nous préférons conseiller à nos clients de rester sur une allocation de SCPI avec un profil prudent, privilégiant les actifs patrimoniaux sur Paris-IDF et grandes métropoles .
De manière générale, il faut avoir en tête que l’immobilier reste un actif de long terme. L’horizon de placement est estimé à 10 ans. Notre priorité a toujours été de veiller au choix de nos partenaires et à la qualité des sous-jacents que nous vous proposons, particulièrement résilients en période de crise.
Ainsi sur le long terme, certains signes nous permettent d’être optimistes. Après seulement 3 mois, la Chine semble sortir de cette crise sanitaire. Nous pouvons également féliciter les scientifiques pour le repérage rapide du virus, de sa cause et les travaux mondiaux pour développer des antiviraux et un vaccin. Certains travaux laissent à penser que des perspectives à plus ou moins court terme existent. Enfin, les gouvernements parlent de relance massive par la dépense budgétaire en sortie de crise. Ils seront très certainement prompts à assouplir encore davantage les politiques budgétaires et maintenir la politique de taux bas. C’est une bonne nouvelle. Cette politique contribue à la valorisation de l’immobilier et à maintenir son attractivité par rapport aux autres classes d’actifs. Après cette crise d’ampleur, on peut s’attendre à ce que les besoins de se loger, de travailler, de produire et de vendre demeurent intacts. L’inertie inhérente à l’immobilier est un facteur protecteur dans des périodes de crise.
A ce titre, notre service de sélection immobilier « Pierres by Alpheys » continue à sourcer des biens de qualité pour vous les proposer. Nous avons ainsi sélectionné plusieurs programmes exceptionnels par leur emplacement : deux en nue-propriété et un dans de l’ancien.
- Rue Desnouettes(75) : au cœur de Paris, dans le 15ème arrondissement
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