Hier se terminait le vote du conseil d’administration de l’AEFE afin d’adopter une délibération qui permettra la mise en œuvre immédiate du plan d’urgence proposé par le gouvernement qui porte sur 100 millions d’euros d’avances de trésorerie aux établissements. Sans surprise, le conseil d’administration l’a adopté.
> L’aide : une avance ou une subvention ?
Pour autant, des questions subsistent, portées par plusieurs élus ou associations de parents d’élèves, dont l’association de parents d’élèves, FCPE, qui s’est abstenue sur ce vote. La principale interrogation portait sur l’ambiguïté du discours du ministre des Affaires, Jean-Yves Le Drian, qui, au cours de ses précédentes interventions, avait déclaré que cette avance France Trésor se transformerait en subvention intégrée à la prochaine loi de finances rectificative de juin.
Mais, hier, interrogé par le sénateur centriste Olivier Cadic, le ministre s’est montré plus évasif. Il a expliqué que cela dépendrait de la situation de chaque établissement, chaque cas étant particulier… Une réponse insatisfaisante pour la FCPE qui demande clairement que les écoles n’aient pas à rembourser des aides qu’elles ne pourront pas financer à moins de pratiquer des hausses d’écolage insupportables pour les familles. Idem pour le président de la Fapee, François Normant, qui a déclaré sur Twitter : “Non monsieur le Ministre il ne faut pas voir en fonction de la mobilisation financière. Il faut dès à présent dire aux familles étrangères qu’on ne va pas les aider à crédit”.
> Une aide débloquée
Quoiqu’il en soit, des sommes importantes vont pouvoir être débloquées désormais très rapidement pour venir en aide aux familles et au réseau, ainsi que le détaille Laurence Auer dans un courrier relayé par la députée LREM Samantha Cazebonne sur Facebook. Les familles pourront par exemple rapidement bénéficier d’aide lorsqu’elles ne pourront pas régler les frais de scolarité du troisième trimestre ou quand les établissements auront besoin de trésorerie.