Un collectif dénommé « voters without borders » a lancé fin août un appel à signatures dans l’objectif, notamment, d’étendre les droits de vote des européens dans leur pays de résidence. « Nous réclamons des réformes en vue du renforcement des droits de vote et d’éligibilité aux élections européennes et municipales dans le pays de résidence dont jouissent actuellement les citoyens de l’Union, ainsi qu’une nouvelle législation étendant ces droits aux élections et aux référendums régionaux et nationaux ».
Pour pouvoir présenter ses propositions devant la Commission européenne, le collectif doit recueillir d’ici septembre 2021 un million de déclarations de soutien et atteindre des seuils minimaux dans au moins 7 pays.
Les réformes électorales en question
« Voters without borders » a formulé trois principaux axes de réforme pour atteindre ses objectifs. Le collectif milite pour la suppression des « obstacles empêchant les citoyens de l’Union de s’inscrire pour voter et se présenter aux élections européennes et locales soit dans leur pays de résidence, soit dans leur pays d’origine ».
Le collectif souhaite en outre « réaffirmer le suffrage universel en tant que droit et valeur fondamentaux ». Les citoyens européens devraient, d’après le mouvement, avoir le droit de choisir entre voter dans leur pays de résidence ou voter dans leur pays d’origine pour chaque scrutin et référendum.
Enfin, le groupe souhaite « mener des recherches sur l’incidence d’une telle européanisation véritable des droits de vote, les garanties nécessaires en la matière, ainsi que les possibilités d’étendre ces droits aux ressortissants de pays tiers ».
Cette initiative est soutenue par l’ECIT Foundation (European Citizens’ Rights, Involvement and Trust). Fondation publique, l’ECIT, établie en Belgique en 2015, est intégralement dédiée aux questions de citoyenneté européenne.