Les petits et moyens entrepreneurs Français établis à l’étranger ont souvent subi de plein fouet la crise économique liée à la pandémie de nouveau coronavirus et l’incertitude quant à la reprise de leur activité est source d’angoisse. Alors qu’ils s’estiment souvent délaissés par les dispositifs mis en place par l’Etat français, les chefs d’entreprises présents lors de cette deuxième journée de l’AFE ont fait part de leur souhait de voir la Banque publique d’investissement (BPI) se mobiliser à leurs côtés.
Marie-Albane Prieur a néanmoins été contrainte de doucher quelque peu leurs attentes: elle a rappelé que la BPI avait pour mandat d’aider et d’accompagner les seules entreprises de droit français, celles qui jouissent d’une immatriculation en France. Les huit bureaux de la BPI à l’étranger (Abidjan, Nairobi, Dakar, Dubaï, Singapour, New York et Mexico) ont été largement sollicités par les entrepreneurs français depuis le début de la crise, mais les entreprises de droit local, même dirigées par des Français, ne peuvent prétendre à son soutien. Celles-ci devront donc attendre la mise en place de la garantie d’Etat octroyée à l’AFD et Proparco prévue d’ici la fin de l’année.