Actualités internationales
Sécurité dans le monde: gros plan sur les zones de vigilance du 18 au 23 novembre
Français à l’étranger couvre chaque semaine, en partenariat avec International SOS, plusieurs événements à travers le monde nécessitant une vigilance accrue.
Afrique
> Burkina Faso
Jours à venir. Après la Guinée et la Côte d’Ivoire, cet autre pays d’Afrique de l’Ouest a un rendez-vous électoral important avec les législatives et la présidentielle du 22 novembre prochain. Roch Marc Christian Kaboré, actuel président qui brigue un deuxième mandat, sera opposé à douze autres prétendants à la magistrature suprême. Ce scrutin va se dérouler dans un contexte sécuritaire tendu avec le risque que continuent de faire peser les groupe djihadistes, à l’instar de l’attaque perpétrée le 13 novembre par l’État islamique dans le Grand Sahara contre des soldats burkinabés à Tin-Akoff (au nord du pays, à quelques kilomètres de la frontière malienne). Cette attaque avait temporairement suspendu la campagne électorale. De surcroît, les quelque 800.000 déplacés internes et les restrictions de déplacement et de rassemblement liées à la crise sanitaire pourraient susciter des vagues de contestation quant à la validité des résultats de ces élections.
> Éthiopie
Jours à venir. Le conflit qui oppose les forces fédérales éthiopiennes et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ne cesse de gagner en intensité et risque d’impacter l’ensemble de la région. Jusqu’alors cantonnés à la région du Tigré (l’une des neuf que compte l’Éthiopie, au nord du pays) avec des bombardements aériens et des tirs d’artillerie, les combats se sont étendus vers l’État d’Amhara plus au sud, avec des frappes aériennes déclenchées par le TPLF sur les aéroports de Bahir Dar (capitale régionale de l’État d’Amhara) et de Gondar. Au-delà, les forces tigréennes ont également perpétré des tirs de roquette contre l’aéroport d’Asmara, capitale de l’Érythrée voisine accusée de servir de base arrière et se soutien militaire aux forces fédérales éthiopiennes. L’ONU et l’Union africaine, craignant une internalisation du conflit, ont appelé à un cessez-le-feu, mais au moins 25.000 Éthiopiens auraient d’ores et déjà quitté la région du Tigré pour échapper à l’intensification des combats.
> Mozambique
Jours à venir. La violence djihadiste menée par le groupe al-Sunnah continue de faire des ravages dans la province de Cabo Delgado (au nord-est du pays) où plusieurs attaques ont été menées entre le 6 et le 8 novembre dernier. Ainsi, au moins 50 personnes auraient été décapitées dans le village de Miudumbe et des pillages et incendies ont été également relevés dans d’autres village de cette région, à Macomia, Nanjaba et Napala. Les méfaits de ce groupe affilié à l’organisation terroriste État islamique ne cessent de croître ces derniers mois sur cette partie de la côte est de l’Afrique, des attaques ayant également été signalées en Tanzanie voisine les 14 et 15 octobre. À l’image des opérations menées ces derniers mois par les forces de défense armées du Mozambique pour tenter de contrer ces avancées djihadistes, d’autres opérations militaires d’envergure pourraient être engagées par le Mozambique et la Tanzanie.
Afrique du Nord/Moyen-Orient
> Irak
Jours à venir. Le mouvement de contestation sociale initié en 2019 tend à renaître en raison des difficultés socio-économique qui perdurent, avec un taux de chômage qui ne cesse de s’amplifier et des retards dans le versement des salaires des fonctionnaires. Ces derniers ont récemment protesté à cet effet dans les gouvernorats de Babel, Karbala, Maysan et Muthanna. Autre expression de ce mécontentement, des soignants ont décidé de faire grève le 5 novembre dans le gouvernorat de Dhi Qar (au sud-est de l’Irak). Dix jours plus tard, des étudiants investissaient les locaux de la compagnie pétrolière de Bassorah (deuxième ville du pays, dans la province d’Al-Basra) pour demander des emplois.
Amériques
> Amérique centrale
Jours à venir. Après la tempête tropicale Eta qui a fait quelque 200 victimes il y a dix jours, la région doit faire face à l’ouragan Lota qui était attendu le 17 novembre au nord-est du Nicaragua avant de toucher le Honduras et la République du Salvador. Ce nouveau phénomène cyclonique, qui comporte toujours des risques d’inondations et de glissements de terrain, est le trentième enregistré pour la seule année 2020, ce qui constitue un record depuis que ce type de relevés est effectué dans l’Atlantique. Le précédent record datait de 2005 avec vingt-huit phénomènes recensés.
> Pérou
Jours à venir. La mort de deux personnes et la disparition d’une quarantaine d’entre elles lors d’une manifestation pro-démocratie réprimée par la police ont conduit Manuel Merino, ancien président du Congrès, à quitter son rôle de président de la République par intérim le 15 novembre, seulement cinq jours après sa nomination. Des milliers de manifestants réclamaient son départ, conséquence selon eux d’un « coup d’État parlementaire ». Ce court intérim de Manuel Merino faisait suite à la destitution par le Congrès, le 9 novembre, du président Martin Vizcarra pourtant soutenu par une part importante de la population en raison de son rôle actif dans la lutte contre la corruption. Conformément à la Constitution, le Congrès péruvien devait donc nommer un nouveau président de la République par intérim. Son choix s’est porté le 16 novembre sur Fernando Sagasti, jusqu’alors député et fondateur du parti centriste Morado.
Asie-Pacifique
> Indonésie
Jours à venir. Alors que la loi sur le code du travail doit être examinée par la Cour constitutionnelle, de nouveaux rassemblements de protestation contre cette réforme sont attendus dans la capitale Jakarta ainsi que dans plusieurs villes indonésiennes dont Bandung, Bekasi (situées toutes deux dans la partie ouest de l’île de Java) et Medan (île de Sumatra).
> Pakistan
Jours à venir. Toujours vent debout contre les caricatures du prophète Mahomet publiées en France, plusieurs partis islamistes, mais aussi des associations d’avocats et des chambres de commerce ont appelé à manifester dans le pays.
> Thaïlande
Jours à venir. La date du 21 novembre a été retenue pour une nouvelle mobilisation des rassemblements pro-démocratie dans la capitale Bangkok.
Europe/Communauté des États indépendants (CEI)
> Azerbaïdjan/Arménie
Jours à venir. Les conséquences de l’accord de paix signé le 10 novembre après six semaines d’affrontements intenses dans ce qui constituait la république autoproclamée du Haut-Karabakh entérinent les positions occupées par les belligérants à l’issue des combats. Il s’agit de fait d’une victoire pour l’Azerbaïdjan qui bénéficie des territoires remportés durant le conflit dans le Haut-Karabakh (avec notamment la prise de la ville de Chouchi) et dans sept districts entourant cette région, engendrant de nouveaux mouvements de population. Par ailleurs, une force russe de maintien de la paix est déployée le long de la ligne de contact et du corridor séparant l’enclave séparatiste à l’Arménie. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian sort très affaibli du terme de cet accord et de nombreuses manifestations antigouvernementales ont eu lieu dans la capitale Erevan, tandis que l’opposition entre les communautés azéries et arméniennes est à nouveau exacerbée.
-
Actualités politiquesil y a 5 jours
Vivre ailleurs, sur RFI : « L’impact de l’élection de Donald Trump sur les expatriés aux États-Unis »
-
Vie pratiqueil y a 1 semaine
Quels sont les droits à la retraite si l’on part travailler à l’étranger ?
-
Actualités économiquesil y a 6 jours
Import-export : qu’est-ce que le Mercosur ?
-
Etudier et travailleril y a 6 jours
Cinq bonnes raisons de devenir volontaire international !
-
Actualités internationalesil y a 1 semaine
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 13 au 18 novembre
-
Actualités internationalesil y a 1 semaine
AEFE : les élèves du lycée français de Valence solidaires des victimes des inondations
-
Actualités internationalesil y a 4 jours
Les inscriptions pour la 10è édition des Jeux de la francophonie sont ouvertes !
-
Actualités internationalesil y a 7 jours
Les derniers conseils aux voyageurs du Quai d’Orsay