Ce projet d’une mission de 12 mois à destination des jeunes diplômés ou professionnels a été lancé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en 2007. Le programme est déterminé en fonction de la formation effectuée auparavant : c’est ainsi un moyen de mettre en application des savoirs récemment acquis, de se familiariser avec le monde professionnel et d’enrichir son profil. D’après les organisateurs, 84 % des anciens VIF obtiennent un travail dès l’année suivant leur mission. Le fait de séjourner à l’étranger est aussi une formidable opportunité pour faire des rencontres et s’ouvrir à l’altérité, tout en s’engageant pour la francophonie. Suite à la pandémie du covid-19, qui a grandement diminué la mobilité mondiale, l’OIF est dans l’attente et devra certainement réinventer le programme en l’orientant vers le numérique. Des appels à projets continuent néanmoins à être lancés.
Pour être admissible, il faut être majeur et titulaire d’un diplôme, avoir la nationalité et vivre dans l’un des 57 pays membre de la francophonie. N’oublions pas que le français est la 5e langue la plus parlée au monde, avec plus de 300 millions de francophones ! Le volontaire devra choisir un seul poste où porter sa candidature, puis les candidats dont le profil correspond aux exigences du poste seront soumis à des tests oraux et écrits. Les partenaires de l’OIF qui traitent les candidatures vont privilégier les candidats venant des pays dits du sud et d’Europe centrale (75 % des volontaires en sont issus), ainsi que ceux qui n’ont pas encore d’expériences professionnelles à l’étranger.
favoriser la coopération entre les pays francophones
De par son statut, le volontaire ne touche pas de salaire mais une indemnité mensuelle. Les transports (en avion notamment) sont pris en charge par l’OIF ou les organismes d’accueil, qui sont des institutions et opérateurs partenaires comme le CONFEMEN, TV5Monde, Université Senghor ou l’Agence universitaire de la Francophonie. Le programme est un moyen, au-delà de promouvoir la langue française et de favoriser le développement des pays francophones, d’appuyer la coopération et la solidarité entre les pays au niveau de l’éducation, de la recherche et du développement durable.