Etudier et travailler
Tour d’Europe de l’emploi : Italie
La proximité géographique et culturelle entre nos deux pays facilite l’intégration des Français chez nos voisins transalpins.
Les Français présents dans la Botte trouvent des emplois en particulier dans les PME, dynamiques dans les secteurs de la métallurgie, de l’agroalimentaire, du textile et des machines/équipements. L’Italie présente un réseau de PME très dense, essentiellement des entreprises employant moins de dix salariés, souvent dirigées par des groupes familiaux. La France est le premier investisseur étranger en Italie. Les quelque 2 000 entreprises françaises présentes emploient près de 255 000 personnes.
Où travailler
Les secteurs porteurs sont ceux de l’agro-alimentaire, de la santé et du bien-être, des TIC et du développement durable. C’est d’ailleurs dans le secteur de l’énergie que l’Italie a le plus investi ces dernières années en développant les énergies renouvelables, en particulier le solaire. Les Français sont recherchés pour travailler comme commerciaux, assistants de direction, comptables, contrôleurs de gestion, mais aussi dans la restauration, l’enseignement et l’informatique. Les entreprises qui recrutent sont :
- des petites et moyennes entreprises françaises qui recrutent leurs premières équipes sur le sol italien. Elles ont besoin de personnel commercial bilingue afin de suivre les clients les commandes sur le territoire italien, et de pouvoir communiquer avec la production ou la direction en France pour le suivi.
- des filiales de grands groupes français présents depuis longtemps sur le territoire italien, qui ont des équipes RH locales. Leur personnel est bien souvent presque entièrement local italien, mais la maîtrise de la langue française est importante pour certaines fonctions spécifiques qui ont des contacts et des réunions fréquents avec la maison-mère française. .
- des entreprises italiennes qui exportent et travaillent avec la France. Les besoins sont dans ce cas surtout portés sur des profils de relations clients et assistants commerciaux basés en Italie qui doivent être en mesure de suivre les clients français et de gérer les aspects logistiques.
Comment trouver un emploi
L’aide à la recherche d’emploi est confié aux collectivités locales, il est donc recommandé d’effectuer votre recherche par province (www.borsalavorolombardia.net, www.romalavoro.net…). Sinon, Cliclavoro, le site du ministère du Travail, de la Santé et des Politiques sociales, diffuse des annonces en ligne.
La Chambre de commerce France Italie propose aussi des offres sur son site. Vous pourrez facilement y accéder, tout en bénéficiant d’un suivi de la chambre qui simplifiera les démarches administratives. Si vous habitez dans la région lyonnaise, la chambre de commerce italienne à Lyon propose quelques offres d’emploi à pourvoir en Italie.
Il existe aussi un nombre important de portails privés dont les plus utilisés sont Monster, Infojobs et Randstad.
Pour les jeunes
Les stages ne sont pas toujours conventionnés, cela dépend de la province où on s’installe. Pour un stage en Italie de moins de trois mois, il faut s’enregistrer auprès du commissariat de police et remettre la déclaration de présence. Pour un stage de plus de trois mois, cette démarche doit être réalisée auprès de la mairie de son lieu de résidence. Aucune rémunération n’est prévue par la loi pour le stagiaire qui peut cependant bénéficier d’une indemnisation.
Si vous souhaitez avoir d’avantages d’informations, vous pouvez également consulter le site de « Eurodesk ». Le dispositif informe et accompagne les jeunes dans leurs projets à l’étranger. De nombreuses offres de stage ou d’alternances sont disponibles sur le site internet. Il aide également dans la recherche d’aides financières (programmes européens, bourses nationales et régionales) quel que soit votre projet.
Entreprendre
Il y a plus de 2 000 entreprises françaises présentes en Italie, dans des secteurs aussi diversifiés que l’agro-alimentaire, la grande distribution, les banques, le transport, l’énergie…
Les sociétés formées avec des capitaux étrangers bénéficient du même régime fiscal et des mêmes aides financières que les sociétés nationales.
Le gouvernement soutient l’IDE via des crédits d’impôt, dont 25% pour les investissements privés dans la R&D (50% pour les projets avec des universités ou des instituts de recherche) et 15% pour les investissements dans les machines et les biens d’équipement. Un soutien public supplémentaire est accordé aux nouveaux investissements dans la fabrication et la R&D, en particulier dans les régions du Sud. Il y a en outre une déduction totale de la taxe locale sur les coûts salariaux des salariés embauchés de façon permanente. Une extension des incitations fiscales accordées aux start-up technologiques et aux PME innovantes.
Le site de l’Agence italienne de commerce propose des guides sur l’investissement et la création d’une entreprise dans le pays.
Vous pouvez également vous tourner vers la CCI France-Italie. Cette organisation propose de nombreux outils pour vous aider à vous implanter au mieux dans le pays et accompagne les démarches de création et de domiciliation de sociétés. La CCI travaille principalement avec les petites et moyennes entreprises françaises qui recrutent leurs premières équipes sur le sol italien. « Ces entreprises ont en général besoin d’une assistance de A à Z pour la totalité du recrutement puisqu’elles n’ont pas d’équipes RH en Italie et ne parlent pas italien », explique Marie-Laure Belin, responsable du pôle Développement & Animation commerciale à la chambre de commerce franco-italienne.
Contexte administratif
Comme dans tous les Etats de l’Union, il est assez simple de s’installer dans un autre pays européen. En Italie, au-delà d’un séjour de trois mois, il faut s’inscrire auprès de l’état civil de sa commune pour demander un permis de résidence. Les salariés doivent fournir une déclaration d’engagement d’embauche ou leur contrat de travail, tandis que les travailleurs indépendants doivent présenter leur numéro de TVA et la preuve de leur inscription au registre professionnel. En outre, il est quasi indispensable de disposer d’un numéro d’identification fiscale (codice fiscale) pour payer son impôt, acheter un téléphone portable, louer un appartement… Il faut en faire la demande auprès de son consulat général.
Le temps de travail est de 40 heures par semaine et les congés sont de 26 jours ouvrables. Il n’y a pas de salaire minimum fixé par la loi. Le revenu moyen en Italie est de 1 580 €/mois.
Il est possible de scolariser ses enfants dans une école italienne et il pourra bénéficier de cours gratuits de langue afin de faciliter son adaptation. Plusieurs établissements français accueillent les élèves de la maternelle jusqu’au bac, comme le lycée Chateaubriand et l’Institut Saint-Dominique à Rome, l’école Alexandre-Dumas à Naples, le lycée Stendhal à Milan, le lycée Jean-Giono à Turin ou l’École franco-italienne à Florence. L’EsaBac permet aux élèves italiens et français d’obtenir simultanément deux diplômes à partir d’un seul examen : l’Esame di Stato italien et le baccalauréat français.
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