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La CFE, l’indispensable partenaire santé
La crise sanitaire rappelle à quel point il est essentiel de disposer d’une bonne couverture santé lorsqu’on vit à l’étranger. Dans la continuité des nouvelles offres et services proposés ces dernières années, la Caisse des Français de l’étranger (CFE) a également mis en place depuis avril 2020 une assurance spécialement dédiée au Covid-19. Explications et entretien avec Alain Pierre Mignon, Président de la CFE et Eric Pavy, Directeur général.
Depuis plus de quarante ans, la CFE assure les Français de l’étranger, quelle que soit leur situation familiale, en leur permettant de bénéficier d’une continuité de leur couverture sociale avec la France lors de leur séjour à l’étranger, ainsi qu’au moment de leur retour.
Au-delà des seuls ressortissants français, il convient de rappeler que tous les citoyens de l’Union européenne (UE), de l’Espace économique européen (EEE) et de la Suisse peuvent également bénéficier des offres de cette couverture santé, sans questionnaire médical préalable et sans aucun motif d’exclusion.
Aujourd’hui, le profil des expatriés a néanmoins évolué, tout comme leurs besoins. Forte de son ADN de service public, mais évoluant dans une sphère concurrentielle qui l’amène à toujours améliorer ses offres – notamment depuis la loi de décembre 2018 qui a permis de réformer les cotisations des particuliers – la CFE décline aujourd’hui un large panel de produits santé adaptés à tous les profils et accessibles pour tous les budgets, notamment en direction des plus jeunes.
Le contexte sanitaire a aussi conduit la CFE à offrir des solutions couverture santé adaptée à la pandémie avec le produit Covid.19ExpatSanté, la majoration du tiers payant hospitalier à 100% pour les soins en lien avec cette pathologie, ainsi que la réduction temporaire du délai de carence habituel.
Ancré dans la confiance que lui confère son histoire, mais aussi organisme en mouvement dans le contexte des incertitudes sanitaires actuelles, la CFE entend bien confirmer son rôle de partenaire traditionnel des Français de l’étranger. Alain Pierre Mignon et Eric Pavy nous en disent plus.
La pandémie a révélé l’importance d’une couverture santé à l’étranger. Cette période s’est-elle traduite par une hausse des adhésions ?
A.P. Mignon : Absolument ! La pandémie qui nous a frappés en 2020 a effectivement fait réaliser qu’il était dangereux de vivre à l’étranger sans disposer d’une assurance santé de qualité. Les médias ont d’ailleurs relayé quelques exemples de personnes qui, après un séjour en réanimation, se sont trouvées confrontées à des situations inconfortables face à un niveau de frais de santé inattendu !
Au regard de la pandémie, notre conseil d’administration, composé pour l’essentiel de Français vivant à l’étranger, a immédiatement répondu à cette situation en prenant un certain nombre de décisions dont la création d’un produit Covid19ExpatSanté et une réduction de la carence à 3 mois au lieu de 6 mois pour les plus de 45 ans jusqu’au 31 mars 2021.
Ces dispositions nous ont permis de poursuivre notre croissance en nombre de particuliers couverts malgré les difficultés économiques actuelles, ce qui montre bien que notre réponse répondait à un besoin réel.
Il semblait qu’en dépit de son attractivité la CFE était insuffisamment connue du public ? Est-ce toujours le cas ?
E. Pavy : La CFE est généralement une option envisagée par les expatriés au moment de leur départ de France. Les conseils donnés à ceux qui envisagent la mobilité internationale nous mentionnent d’ailleurs systématiquement. Il est en revanche plus difficile pour nous de toucher les Français déjà installés à l’étranger, parfois de longue date, qui ont souvent une idée vague et ancienne de la CFE.
Nous avons beaucoup évolué ces dernières années, avec de nouveaux produits, de nouveaux tarifs et une dématérialisation complète de nos services… Par exemple, beaucoup de Français croient encore que s’ils n’ont pas adhéré à leur départ de France, ils devront régler un « arriéré de cotisations (rétroactivité) » : ce n’est plus le cas depuis 2019 !
Mais je vous l’accorde, nous avons des progrès à faire dans ce domaine.
Les jeunes expatriés paraissent moins enclins à souscrire une assurance santé… Quelles sont les offres récentes qui permettent d’infléchir cette tendance ?
A.P. Mignon : Quand on est jeune, et c’est normal, la question de l’assurance santé n’apparait généralement pas comme une priorité. Certains partent vivre à l’étranger sans couverture, sans se rendre compte que le système de soins local ne pourra pas nécessairement les prendre en charge en cas de problèmes de santé, d’accident, d’épidémie … Or, personne n’est à l’abri d’un coup dur ! Nous avons donc décidé d’accompagner nos jeunes de moins de 30 ans à l’international en créant un produit spécifique, JeunExpatSanté, pour leur permettre d’être parfaitement protégés, partout dans le monde, à partir de 30€ par mois. C’est un produit qui rencontre un certain succès et une belle croissance.
Pouvez-vous nous rappeler les « produits phares » de la CFE ?
E. Pavy : En dehors de notre produit JeunExpat, nous avons un produit MondExpat, qui propose une protection similaire, mais pour les plus de 30 ans. RetraitExpat est un produit destiné aux retraités qui, outre la couverture sécurité sociale dont ils bénéficient en France, souhaitent avoir une couverture santé à l’étranger. Ce produit intéresse beaucoup les séniors, car son prix n’évolue pas après 60 ans, or lorsque l’on avance en âge il est très souvent difficile de maitriser les coûts de son assurance santé !
Nous avons aussi mis en place FrancExpatSanté pour ceux qui veulent uniquement être couverts lors de leurs séjours en France. Beaucoup de Français préfèrent revenir sur le territoire national pour se faire soigner, même s’ils profitent d’un système de santé volontaire ou obligatoire de qualité dans leur pays d’accueil qui répond à leur besoin au quotidien.
Et quels sont les produits les plus récents ?
A.P. Mignon : Dans le cadre de la pandémie, nous avons lancé un produit Covid19ExpatSanté, moitié moins cher que nos produits standards. Sa spécificité est de couvrir exclusivement les soins liés à la Covid (soins, tests, vaccins, hospitalisations…) et d’avoir une durée de vie limitée. Nous proposons donc des solutions à des personnes qui recherchent une couverture contre la pandémie à moindre coût.
E. Pavy : Également, depuis l’année dernière, nous avons déployé un réseau de Tiers payant hospitalier pour nos clients individuels non couverts par une complémentaire santé proposant ce service. En pratique, nous proposons dans 23 pays l’accès à des hôpitaux de qualité sans avance de frais (ou, pour quelques pays, avec un reste à charge limité à 20% de la facture). C’est un dispositif que nous allons progressivement développer.
Des évolutions ont-elles aussi eu lieu au niveau de l’organisation interne et du service client ?
E. Pavy : Le service offert par la CFE a beaucoup évolué ces dernières années, en prenant le virage des services en ligne et des applications mobiles. Nous sommes cependant conscients que nous devons encore progresser : traiter les demandes de remboursements dans des délais encore plus courts, être accessibles et réactifs sur tous les canaux de contact (téléphone, mail…), améliorer la qualité des traitements… Nous nous sommes fixé des objectifs ambitieux sur ce sujet, et nous nous donnons les moyens de les atteindre.
Quels sont les prochains objectifs de la CFE en termes de couverture santé ?
E. Pavy : Nous avons commencé à diffuser la carte Vitale auprès de nos adhérents, afin de leur permettre de l’utiliser pour leurs soins en France exactement comme des assurés du régime obligatoire, avec les mêmes avantages : facture dématérialisée, règlement rapide. Nous allons progressivement étendre ce service.
Nous allons également mener une campagne de communication vers les entreprises de droit local, créées par des Français dans leur pays d’accueil, qui emploient d’autres Français et Européens, pour les informer de la possibilité qu’elles ont d’adhérer à la CFE pour l’assurance santé, mais aussi la couverture des risques professionnels et la retraite.
A.P. Mignon : Nous allons également mettre en place des relais locaux de la CFE dans certaines régions du monde. Nous avons initié une expérimentation en Asie en sélectionnant des « référents CFE » en charge d’informer et conseiller les Français de l’étranger. L’objectif est très clairement de mieux faire connaitre nos produits, de répondre aux interrogations de nos compatriotes et de nous aider à mieux identifier leurs attentes et les besoins de chaque pays.
Améliorer nos offres, mieux communiquer et faciliter l’accès à toutes et à tous à une couverture de santé de qualité représente l’objectif du service public que nous sommes.
C’est pour réaliser cet objectif que nous travaillons au quotidien avec passion, car sans passion rien n’est possible.
> Pour en savoir plus :
N’hésitez pas à consulter le dernier rapport d’activité de la CFE.
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Loiodice
2 février 2021 at 2 h 01 min
A quand l’attestation de couverture du covid d’une année pour pouvoir revenir en Thaïlande.merci