La République Dominicaine bénéficie du charme des Caraïbes : sable fin, végétation tropicale, melting pot culturel, stabilité politique… Le pays est plus développé que sa voisine Haïti, et ne partage pas la même langue puisqu’on y parle l’espagnol. Bien que son économie soit fragile et dépendante du marché américain, l’île est attractive pour les travailleurs étrangers, en particulier les plus diplômés.
› Les conditions légales pour vivre et travailler
Pour des séjours courts, une carte de touriste est nécessaire, obtenable sur place. Elle est valide 30 jours mais peut être prolongé jusqu’à quatre mois.
Si vous n’êtes pas touriste, il y a plusieurs sortes de visa, d’affaire, de résident, de retraite (si vous avez un contrat de travail, si vous êtes retraité, investisseur etc.). Ils sont nécessaires pour tous séjours non-touristiques de plus de 90 jours. Ils permettent de rentrer et sortir du territoire plusieurs fois pendant cette période. Pour des séjours de plus de un an, entrepris pour des raisons professionnelles, cette autorisation peut être prolongée par les services de l’immigration (Dirección General de Migración) à Saint-Domingue.
A votre arrivée, vous devrez avertir la Dirección General de Migración, à Saint-Domingue, qui vous remettra une carte de résidence provisoire (au bout d’un an, il est possible d’en obtenir une permanente).
› Trouver un emploi
Premier point important, parler un espagnol courant. Si ce pays peut sembler un eldorado, beaucoup d’étrangers venus d’un peu partout sont déjà sur place depuis longtemps, investissant leur réseau relationnel dans les places à prendre qui donc deviennent plutôt rares. Bien sûr, il reste des possibilités dans les grandes entreprises, surtout si vous êtes hautement diplômés ou postulez pour des postes de direction et d’encadrement.
Il semble primordial de chercher avant tout auprès de la communauté française déjà sur place (la CCI est toujours un bon relais www.ccifranco-dominicana.org, ses représentants vous donneront de précieux conseils), puis, en consultant les annonces sur internet ou en envoyant des candidatures spontanées bien ciblées.
› Les secteurs porteurs d’emploi
Ce ne sont plus autant le tabac ou l’exploitation de la canne à sucre qui font la richesse des îles aujourd’hui, surtout en République dominicaine, où c’est le tourisme qui fait rentrer le plus d’argent dans les caisses. L’agriculture aussi se porte bien, surtout dans le domaine des produits biologiques. Et puis, bien sûr, il y a les zones de libre échange qui participent activement à l’économie nationale.
En plus des postes dans le secteur du tourisme, il faut diriger ses recherches vers les entreprises des télécommunications ou de l’informatique ou vers des compagnies étrangères. Et puis, vers ces zones Franches ou des étrangers peuvent trouver un emploi administratif ou technique, avec un savoir-faire qui sera toujours très apprécié.
› Créer son entreprise
On peut assez facilement créer son entreprise en République dominicaine. Il est préférable de faire les démarches accompagné d’un avocat bien au courant des procédures du pays (liste disponible à l’Ambassade de France). Plusieurs formes de société sont réalisables (SA, SAS et SARL). La première démarche est de faire enregistrer le nom commercial de l’entreprise au Bureau national de la propriété industrielle (www.onapi.gov.do), la suite du déroulement de la procédure est ensuite assez simple.
De très bonnes occasions de faire des affaires se trouvent dans l’immobilier, l’accès à la propriété des étrangers ayant été facilité par le gouvernement. Le régime fiscal est aussi attractif dans le secteur industriel, surtout dans les zones franches.
Le centre d’exportation et d’investissement de la République dominicaine (CEI-RD, www.cei-rd.gov.do) et son Autorité de la concurrence (www.cnc.gov.do) aident les candidats à lancer leur projet.