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Emmanuel Langlois
1 juin 2021

Un V.I.E en forme de tremplin, de la Pologne à la Belgique

Recrutée il y a cinq ans par Air Liquide à l’issue de ses deux ans de V.I.E à Cracovie, Sarah Fakih-Boisnault vit aujourd’hui à Bruxelles. Elle est Responsable Affaires Publiques européennes au sein du groupe français leader mondial des gaz, technologies et services pour l’industrie et la santé.

Sarah Fakih-Boisnault a grandi dans les montagnes des Alpes-de-Haute-Provence, ce qui l’a sensibilisée très tôt aux enjeux du changement climatique. « C’est un écosystème fragile que j’ai vu évoluer d’année en année sous l’effet de l’activité humaine, constate-t-elle. C’est pourquoi j’ai voulu faire partie de la solution en rejoignant un groupe industriel français qui apporte des réponses concrètes et innovantes, tout en tenant compte de l’urgence du changement climatique et des évolutions de la société. » La jeune femme a eu la chance de grandir entre deux cultures, libanaise et française. « Je me suis sentie naturellement attirée par un parcours universitaire pluridisciplinaire tourné vers l’international », témoigne-t-elle. Après un cursus en classe préparatoire de lettres, elle est ensuite diplômée de l’IEP de Strasbourg puis bénéficie du programme international Erasmus qui constitue un formidable levier d’intégration européen. Après un stage à l’étranger, la jeune femme rejoint Air Liquide en 2014 grâce au programme V.I.E à Cracovie, en Pologne. 

Changement d’horizon

Sarah Fakih-Boisnault débute son contrat en assurant la gestion d’un projet digital avant d’être recrutée en CDI à l’issue de son V.I.E en 2016. « Ces deux ans ont été un véritable tremplin, se souvient-elle, aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel. Ils ont été le point de départ d’une mobilité fonctionnelle et géographique extraordinaire au sein d’Air Liquide. » Une expatriation est un choix qui requiert beaucoup d’investissement et de bonnes capacités d’adaptation. Durant ces deux années de V.I.E, basée à Cracovie, la Française a été chargée de coordonner un projet sur une zone géographique étendue qui comprenait la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Turquie. 

À la suite de cette expérience, le groupe international français lui propose de rejoindre son siège social à Paris pour prendre en charge les programmes « Talent Acquisition » au niveau mondial. Un changement complet d’horizon ! « Un V.I.E, c’est avant tout une chance unique à saisir, assure la jeune femme. Pour les talents, c’est l’opportunité de se découvrir, d’aller à la rencontre d’une autre culture et de démarrer une belle aventure professionnelle dans un cadre sécurisé. La concurrence est certes rude, notamment dans des destinations très prisées hors Europe, mais il faut croire en soi et par-dessus tout être passionné par ce que l’on fait, y donner du sens. C’est ce qui fera la différence. » Elle conseille de davantage se focaliser sur les postes eux-mêmes – et leur correspondance avec sa formation et son secteur d’activité – que sur leur localisation géographique.

Construire l’avenir

Pour les entreprises, le V.I.E est une formidable chance de bénéficier de l’accompagnement professionnel de Business France et de recruter des talents européens qui construiront leurs organisations de demain. C’est aussi le cas pour Air Liquide et sa diversité d’activités. « À la fois sélectif et ouvert à tous, le programme V.I.E permet de vivre cette aventure dans toutes nos familles de métiers, qu’elles soient rattachées à l’industrie ou à la santé », détaille Sarah Fakih-Boisnault. Le souhait d’Air Liquide est aujourd’hui d’inventer et de construire l’avenir par des technologies de pointe, une expertise métier et une connaissance fine des besoins de ses clients et de ses patients. « Cela a toujours fait partie de notre ADN, dit-elle, mais aujourd’hui plus que jamais, le rôle d’une entreprise comme la nôtre va au-delà. Nous partageons tous, États, entreprises et citoyens, une responsabilité collective pour construire un avenir durable. » Aujourd’hui responsable des Affaires publiques européennes pour le groupe français, Sarah Fakih-Boisnault est basée en Belgique depuis mars dernier. « C’est en particulier ici, à Bruxelles, qu’à lieu ce travail d’interface déterminant auquel je participe aujourd’hui, entre l’expertise technique et le monde politique », conclue-t-elle.  

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