À compter du 9 juin, les ressortissants étrangers souhaitant entrer en France devront se référer aux trois listes publiées par le gouvernement français afin de prendre connaissance des restrictions qui leur seront appliquées. Ces listes se basent sur l’évolution de l’épidémie et la situation vaccinale des ressortissants des pays concernés. Les pays sont séparés en trois catégories, chacune représentée par une couleur.
> La liste verte :
Les pays dans lesquels le virus ne circule pas activement et où les variants ne sont pas inquiétants sont classés dans la liste verte. Parmi eux, on retrouve l’Espace européen, l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, le Liban, la Nouvelle-Zélande et Singapour. Tout individu vacciné en provenance d’un de ces pays n’aura pas besoin de test PCR pour entrer sur le territoire français. En revanche, ce test deviendra nécessaire pour les personnes non-vaccinées.
> La liste orange :
La liste orange concerne les pays où la circulation du virus est active mais dans des proportions maîtrisées, sans diffusion de variants préoccupants. La majorité des pays du monde figure dans cette liste, notamment les Etats-Unis ou le Royaume-Uni.
Les personnes en provenance des pays de la zone orange peuvent se rendre en France si elles sont vaccinées, mais elles doivent fournir en plus un test PCR de moins de 72 heures ou un test antigénique de moins de 48 heures. Les personnes non vaccinées de la liste orange ne peuvent se rendre en France que pour des motifs impérieux.
> La liste rouge :
Les pays figurant sur la liste rouge sont des pays où le virus circule activement et où des variants préoccupants sont présents. On y retrouve l’Afrique du Sud, l’Argentine, Bahreïn, le Bangladesh, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Inde, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka, le Suriname, la Turquie et l’Uruguay.
Les personnes en provenance de ces pays ne pourront entrer sur le territoire français que pour des motifs impérieux. Le gouvernement a précisé que ces listes seront susceptibles d’être adaptées selon les évolutions de la situation épidémique de chaque pays.
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