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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 9 au 14 juin

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 9 au 14 juin.

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Afrique

> Burkina Faso

La violence terroriste a de nouveau frappé dans la zone dite des «trois frontières» entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, avec l’assassinat d’au moins 160 civils dans le village de Solhan pendant la nuit du 4 au 5 juin. Cet espace interfrontalier fait l’objet d’attaques régulières menées par des djihadistes présumés d’Al-Qaïda ou de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Cette offensive criminelle, la plus violente que le pays ait connu depuis 2015, aurait d’abord ciblé un poste des Volontaires pour la défense et la patrie (VDP) – groupe d’autodéfense créé en décembre 2019 et soutenu par l’Etat burkinabé – avant de viser une mine d’or adjacente. Trois jours de deuil national ont été décrété par les autorités suite à ces crimes.

> Côte d’Ivoire

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye (Pays-Bas) après avoir été accusé de crimes contre l’humanité durant la crise post-électorale de 2010-2011, l’ex-président Laurent Gbagbo, à la tête du pays entre 2000 et 2011, prévoit de regagner la Côte d’Ivoire le 17 juin prochain. Si le climat politique est aujourd’hui apaisé dans le pays, le retour de l’ancien chef d’État pourrait néanmoins réanimer quelques tensions entre ses partisans et ses détracteurs. En conséquence, un renforcement de la sécurité est à anticiper dans les semaines à venir, notamment aux abords de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny (ABJ) ainsi que dans le quartier de Yopougon, à Abidjan, où Laurent Gbagbo compte de nombreux soutiens.

> Mali

Le colonel Assimi Goïta a été investi le 7 juin en tant que président du gouvernement de transition après avoir participé à l’arrestation et poussé à la démission le Président Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane le 24 mai dernier. Il était aussi aux commandes de la junte militaire qui a défait le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, épilogue de plusieurs mois d’une contestation emmenée notamment par le mouvement du M5-RFP. Cette nouvelle séquence d’instabilité politique au Mali a conduit la France à suspendre le 3 juin dernier ses opérations avec l’armée malienne après plus de huit ans de coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

> Israël

La coalition menée par le chef de l’opposition, le centriste Yaïr Lapid, pourrait sonner le glas de la présence de Benyamin Netanyahu à la tête du gouvernement israélien. Cette coalition hétéroclite – qui va de la gauche à la droite du spectre politique israélien, y compris avec le ralliement de la formation de l’islamiste Mansour Abbas – partage essentiellement la volonté de défaire le Premier ministre en place. Ce dernier serait ainsi écarté du pouvoir pour la première fois depuis douze ans. Si la confiance du Parlement est obtenue, probablement dans les jours à venir, Naftali Bennett, chef de la droite radicale, est pressenti comme futur Premier ministre sur la base d’une alliance qui le verrait occuper ce poste pendant deux ans, avant que Yaïr Lapid ne lui succède pour une période identique. Pour rappel, la crise politique qui dure depuis deux ans en Israël a été marquée par quatre élections législatives, des tensions politiques constantes et une défiance accrue à l’égard de Benyamin Netanyahu, accusé de corruption, fraudes et abus de confiance.

> Liban

Les rivalités politiques qui empêchent toujours le Premier ministre Saad Hariri de former un gouvernement concourent à la terrible crise économique et financière qui ne cesse de s’aggraver au pays du Cèdre. Alors que la Banque mondiale prévoit une contraction de l’économie locale de 10% pour l’année 2021, ce statu quo institutionnel empêche la mise en place des indispensables réformes structurelles qui permettraient de relancer la machine économique, tandis que la moitié de la population libanaise vit actuellement sous le seuil de pauvreté. La capitale Beyrouth est le siège régulier de rassemblements de protestation contre la corruption endémique, les taux de change exorbitants ou encore les pénuries de carburant et d’électricité.

Amériques

> Colombie

La tension sociale demeure palpable en Colombie depuis le 28 avril dernier, lorsque le président Iván Duque a avancé son projet de réforme fiscale considéré comme pénalisant pour les classes moyennes. En dépit du retrait de ce projet de loi le 2 mai, la fronde a cependant perduré, se portant ensuite sur la dénonciation des violences policières et sur l’opacité des bilans officiels après les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Si les négociations entre les leaders de cette contestation et le gouvernement sont actuellement engagées, une nouvelle journée de grève nationale est prévue le 9 juin.

> Mexique

Les élections législatives et locales se sont tenues le 6 juin dernier au terme d’une campagne entachée de nombreux assassinats ciblés et actes d’intimidation. Compte tenu de l’impunité dont bénéficient la plupart des organisations criminelles qui commettent ces forfaits, une continuité de la violence à court terme n’est pas à exclure après les résultats de ces scrutins.

> Pérou

Autre rendez-vous électoral ce 6 juin également dans ce pays au sud de la Colombie, pour la présidentielle qui opposait le socialiste Pedro Castillo à la conservatrice Keiko Fujimori. Alors que plus de 90% des bulletins étaient dépouillés, les résultats provisoires restaient extrêmement serrés, révélant toutefois une légère avance du candidat socialiste, tandis que son adversaire dénonçait de possibles fraudes. Le résultat définitif de cette élection ne devrait pas être connu avant le 10 juin, avec des risques de heurts à l’issue de cette annonce, notamment dans la capitale Lima et dans la ville de Cuzco, au sud-est du pays.

Asie-Pacifique

> Birmanie (Myanmar)

Le rapport de force entre la junte militaire et l’opposition s’inscrit dans la durée, quatre mois après le coup d’État qui a vu l’arrestation de la cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi, du président Win Myint et la proclamation de l’état d’urgence. Des explosions de faible envergure sont régulièrement relevées dans les villes de Yangon et Mandalay ainsi que dans les zones rurales, tandis que l’opposition tente d’élargir son cercle d’influence, notamment par des alliances avec des factions ethniques locales. Pour l’heure, rien ne semble plaider en faveur d’une sortie de crise.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

> Arménie/Azerbaïdjan

La ligne de contact entre les deux pays reste sujette à tensions, les deux nations se reprochant mutuellement des incursions transfrontalières en dépit de l’accord de cessez-le-feu du 10 novembre 2020 qui a mis fin à la guerre du Haut-Karabakh. À la mi-mai, les autorités arméniennes avaient ainsi accusé les troupes azerbaïdjanaises d’avoir pénétré dans la province de Syunik, la plus méridionale de l’Arménie, à proximité de la frontière iranienne. Autre illustration des conséquences du conflit lorsque, le 4 juin dernier, deux journalistes azerbaïdjanais ont perdu la vie suite à l’explosion d’une mine terrestre dans les environs de Kalbajar, à quelques kilomètres de la frontière, sur le sol de l’Azerbaïdjan.

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