Environnement économique favorable
Le Qatar figure parmi les pays les plus propices pour y créer une entreprise. En effet, les entrepreneurs sont attirés par son système économique et politique stable qui garantit des relations commerciales fiables et pérennes. Le pays est composé de près de 85% d’étrangers, ce qui démontre l’ouverture qatari quant au développement du business. Grâce aux richesses produites par l’industrie pétrolière, le pays investit massivement pour attirer les entrepreneurs étrangers.
Le Qatar offre aux investisseurs étrangers la possibilité d’être propriétaire à 100% de son entreprise ainsi que de nombreux avantages (main-d’œuvre flexible, congé fiscal de vingt ans et prix attractifs en ce qui concerne l’électricité, l’eau ou le gaz). Par ailleurs, la fiscalité y est très avantageuse notamment pour les entrepreneurs étrangers. Le capital investi est exonéré de revenus fiscaux pendant dix ans maximum à partir de la date de mise en œuvre du projet. Au Qatar, le taux minimum de la fiscalité est de 10% et il n’est pas applicable aux entreprises cotées. Enfin, il n’existe pas de TVA.
Le Qatar possède un incubateur (Qatar business incubation center) qui permet, chaque année, de développer des projets naissants ou d’étendre des projets déjà existants. Il choisit des lauréats chaque année qui seront aidés dans leurs démarches.
Une plateforme gouvernementale a également été mise en place pour aider les futurs investisseurs.
Démarches pour créer son entreprise
Pour créer son entreprise au Qatar, il faut être accompagné d’un avocat. De nombreux cabinets avec des avocats francophones sont aujourd’hui installés dans le pays et permettent d’accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches.
Les entités commerciales les plus courantes sont :
• La société à responsabilité limitée : il s’agit de la plus commune. Il est nécessaire que 51% du capital soit détenu par des Qataris. Elles peuvent opérer dans tous les secteurs exceptés ceux de l’immobilier ou des agences commerciales.
• La joint-venture : elle se crée avec un partenaire local qui doit détenir minimum 51% du capital (le capital minimal requis est de 200 000QR soit 47 000 euros).
Après avoir choisi sa forme d’entreprise, il faudra enregistrer son nom auprès du ministère de l’Économie et du Commerce, puis ouvrir un compte bancaire, se rapprocher de la mairie et enfin obtenir un numéro fiscal.
Pour installer son entreprise dans certaines zones telles que le Qatar Financial Center, le Qatar Science and technology Park ou encore l’Education City, il faudra avoir un capital de minimum 200.000QR.
Dans ces démarches, il est important de consulter la Chambre de commerce française au Qatar qui permet aux investisseurs français de réseauter et d’être accompagné dans ses démarches commerciales et interculturelles.
Dans quels secteurs investir ?
En tant que Français, la légitimité des entrepreneurs de l’Hexagone n’est plus à prouver dans le secteur du luxe. À l’approche de la Coupe du monde Fifa 2022 organisée par le Qatar, de plus en plus de Français investissent et entreprennent dans le domaine des services notamment l’hôtellerie. Dans ce contexte, le cluster “French Team for Sport” de la CCIF Qatar regroupe les entreprises françaises proposant produits et services en lien avec l’organisation d’événements sportifs.
Le nombre d’expatriés francophones au Qatar augmentant fortement depuis ces dernières années, il y a un véritable potentiel d’investissement dans le secteur de l’éducation de cette population.