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Français à l'étranger
25 juin 2021

Créer son entreprise au Luxembourg

Français à l’étranger, avec CCI France International, vous propose sa sélection de six pays dans lesquels il est particulièrement intéressant de créer son entreprise. Aujourd’hui, focus sur le Luxembourg.

Environnement économique favorable

Avec une stabilité économique, financière et politique avérée, le Luxembourg se place parmi les pays les plus attrayants en matière de commerce et d’entrepreneuriat. S’il conserve d’indéniables avantages fiscaux, il convient de relever que le Parlement luxembourgeois a aboli le secret bancaire en novembre 2014.

Le système fiscal luxembourgeois est favorable pour les entreprises naissantes car celles-ci sont exonérées d’impôts sur le revenu des collectivités et de l’impôt commercial à hauteur de 25% pendant huit ans.

La Société nationale de crédit à l’investissement délivre des subventions aux PME qui œuvrent dans le secteur de l’hôtellerie, la restauration, le commerce de détail.

Plus de 33 000 Français sont installés dans le pays, représentant ainsi la deuxième communauté étrangère la plus importante au Luxembourg. Pays trilingue, le français, l’allemand et le luxembourgeois y sont reconnues comme comme langues officielles. Une pluralité linguistique qui favorise les échanges au sein de cette nation au cœur de l’Europe, la ville de Luxembourg faisant partie avec Bruxelles, Strasbourg et Francfort des institutions gouvernantes de l’Union européenne.

Démarches pour créer son entreprise

En tant que citoyen européen, il n’est pas nécessaire d’obtenir un visa afin de s’installer ou de créer une entreprise au Luxembourg. Néanmoins, dans les trois mois suivant la création de l’entreprise, il est nécessaire d’obtenir une autorisation d’établissement auprès du registre de commerce et des sociétés.

Pour créer son entreprise, il faudra obtenir un numéro de TVA en envoyant une déclaration d’option écrite au bureau d’imposition compétent. Il faudra remplir au préalable le formulaire disponible sur le site internet de l’administration. Par la suite, il est nécessaire d’enregistrer ses statuts devant un notaire et enfin d’immatriculer son activité économique auprès du registre de commerce et des sociétés du Luxembourg.

La forme d’entreprise la plus fréquente dans le pays est la Société à responsabilité limitée (SARL). Elle peut comporter entre deux et cent associés et nécessite un apport de capital social minimum de 12.000 euros qui doivent être déposés sur un compte bancaire au Luxembourg. Elle peut être constituée pour une durée limitée ou illimitée.

Il est également possible de créer une Société à responsabilité limitée simplifiée (SARL-S). Cette forme déroge à certains critères de la SARL classique et peut être créée avec un capital social minimum d’un euro. L’intervention d’un notaire n’est pas nécessaire dans sa création. Pour créer cette forme d’entreprise, il sera néanmoins nécessaire d’obtenir l’autorisation d’établissement en amont.

L’agence Luxinnovation pour la promotion de l’innovation et de la recherche aide les entreprises innovantes dans leurs démarches à travers un guichet unique.

La plateforme gouvernementale MyStart accompagne les entrepreneurs dans la création de leur société et propose des services de développement d’entreprise.

Enfin, la Chambre de Commerce et de l’Industrie française au Luxembourg, forte d’un réseau de près de 240 entreprises implantées dans le pays, est un organisme de choix pour aider les entrepreneurs dans leurs démarches de création d’entreprise.

Dans quels secteurs investir ?

Le Luxembourg, de plus en plus concerné par le développement durable, est devenu un des pays les plus avancés dans la Green Finance et les écotechnologies en général. Il s’agit d’une véritable plateforme sur laquelle développer de nouveaux moyens économiques (fonds responsables au financement conjoint, cotation d’obligations vertes, labellisation des fonds etc). À ce titre, le Climate Finance Accelerator investit dans les projets durables et notamment impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Les autres secteurs en développement sont ceux des technologies de l’information et de la communication, l’aérospatial, l’automobile et la mobilité intelligente, le tourisme d’affaires et la production audiovisuelle.

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