La Villa Albertine est un lieu de résidences artistiques d’un genre nouveau, pensé à l’échelle du continent américain. Cette Villa est en fait une institution culturelle en réseau, entre la France et les États-Unis, qui ne sera pas implantée dans une seule ville, mais dans 10 métropoles américaines et sera vouée aux échanges d’idées et aux Arts, même sous leurs formes les plus actuelles (comme la création numérique, la réalité virtuelle, la bande dessinée, le podcast etc.).
Jusqu’à présent, les lieux de résidences culturelles français à l’étranger, comme la Villa Médicis à Rome, la Villa Kujoyama à Kyoto et la Casa de Velazquez à Madrid, étaient des endroits d’isolement et de replis des artistes autour de leur inspiration. Avec la Villa Albertine, ce concept évolue, les résidents seront davantage en immersion dans les lieux qui les reçoivent : accueillis par des producteur de films à Los Angeles, par des collectionneur d’Arts à New York (etc.), ils pourront choisir la ville symbolisant le domaine de création le plus adapté à leur capacité d’échange. La Villa Albertine proposera 60 résidences sur mesure chaque année, autour d’une vingtaine de disciplines. Les 10 villes impliquées dans ce programme sont Atlanta, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, New York, Nouvelle-Orléans, San Francisco et Washington DC.
Cette future vitrine de la culture française aux États-Unis sera inaugurée à l’automne 2021. À la question : “Pourquoi ce nom de Villa Albertine“, Jean-Yves le Drian, Ministre de l’Europe et des Affaires étrangère a cité cette phrase : “On désire être compris parce qu’on désire être aimé, et on désire être aimé parce qu’on aime”. Cette déclaration adressée aux États-Unis est un message du narrateur à Albertine Simonet dans “À la recherche du temps perdu“ de Marcel Proust.
Plus d’informations sur la Villa Albertine sur le site de L’Institut Français