« Il y a une véritable appétence pour l’histoire ici », témoigne Claude Chassaing, directeur de l’Institut français de Bulgarie. « C’est un pays qui a connu des périodes tragiques, une histoire assez complexe aux XIXe et XXe siècle. »
Dans cet ex-pays communiste au passé mouvementé, chaque année, les Journées du patrimoine se taillent un franc succès. Rien qu’à Sofia, la capitale, une quarantaine de monuments, d’institutions ou de lieux de culte, sont exceptionnellement ouverts au public ce week-end.
À la Résidence de France, on se souvient de ce matin de janvier 1989, où François Mitterrand, alors à l’Elysée, avait offert un petit déjeuner en l’honneur des dissidents au régime communiste de l’époque. C’était la première visite en Bulgarie d’un chef d’État français.
Claude Chassaing ajoute : « Ils sont francophiles, mais malheureusement pas francophones ! Nous y travaillons : ils peuvent apprendre le français à l’Institut français, mais aussi, et c’est une spécificité locale, dans 15 lycées bilingues dans l’ensemble du pays où l’enseignement a lieu en bulgare et en français. »
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Lui écrire : claude.chassaing@institutfrancais.bg
L’Institut français de Bulgarie à Sofia
La Résidence de France à Sofia