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Actualités internationales

Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 24 au 29 novembre.

Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 24 au 29 novembre.

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Tour d'horizon de l'actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 24 au 29 novembre.

Afrique

Burkina Faso

Les assassinats commis par un groupe de militants armés le 14 novembre dernier à Inata (nord du pays, non loin de la frontière malienne) se sont soldés par la mort d’au moins 53 personnes, parmi lesquels 49 soldats et 4 civils. Deux jours plus tard, cette insécurité récurrente et les carences de l’appareil sécuritaire burkinabé ont déclenché des manifestations de grande ampleur dans plusieurs villes du Burkina. En outre, un convoi de ravitaillement militaire français, en provenance de Côte d’Ivoire et traversant le pays pour rallier le Niger, a été bloqué les 19 et 20 novembre par des mouvements de foule, les manifestants reprochant aux forces françaises de participer à l’instabilité qui a cours dans la région. Quatre personnes qui tentaient de s’approcher du convoi dans la ville de Kaya ont été à cette occasion blessées par des tirs de sommation. Une nouvelle manifestation nationale contre le pouvoir burkinabé est prévue le samedi 27 novembre, le leader de l’opposition Eddie Komboïgo ayant enjoint le président Roch Marc Christian Kaboré de quitter ses fonctions avant cette date.

Mozambique

Les insurgés du groupe islamiste Ansar al-Sunnah continuent de perpétrer des attaques régulières dans la province de Cabo Delgado, au nord-est du Mozambique, proche de la frontière avec la Tanzanie. La dernière en date a eu lieu le 19 novembre dans la ville de Macomia. Pour rappel, de gigantesques gisements de gaz ont été découverts entre 2010 et 2013 au large de la ville côtière de Palma, à l’extrême nord de cette province. Une division spéciale des forces de sécurité mozambicaines a récemment été créée pour tenter d’endiguer cette menace terroriste et les risques d’enlèvements, appuyée par des forces étrangères dont un contingent militaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et des Forces de défense rwandaises (FDR). Néanmoins, les zones rurales de cette province de Cabo Delgado restent sous la menace constante des insurgés.

Soudan

La surprise prévaut avec le retour en grâce du Premier ministre Abdallah Hamdok, rétabli dans ses fonctions le dimanche 21 novembre au terme d’un accord  avec le général al-Burhan. Après le coup d’État du 25 octobre, ce dernier avait fait arrêter la majorité des civils présents au sein du Conseil de souveraineté (nouvel organe du pouvoir depuis août 2019), déchu Abdallah Hamdok et décrété l’état d’urgence. Des manifestations de grande ampleur, durement réprimées par le pouvoir, ont suivi ce coup d’État, avec comme point d’orgue la journée du 17 novembre, la plus meurtrière depuis le début de la contestation. Au moins 15 personnes ont été tuées ce jour, portant le bilan à 40 tués depuis le début du mouvement. En dépit du retour d’ Abdallah Hamdok aux affaires et de la remise en route des communications téléphoniques et internet – coupées lors de la prise de pouvoir par les militaires –, le doute subsiste quant aux marges de manœuvre du Premier ministre.

Afrique du Nord/Moyen-Orient

Turquie

Annus horribilis pour la livre turque qui a perdu environ 25% de sa valeur par rapport au dollar américain depuis janvier dernier, avec pour conséquence une hausse des prix de première nécessité. C’est aussi une pierre dans le jardin du président Recep Tayyip Erdoğan, soumis aux critiques des partis d’opposition qui l’accusent d’influer sur la politique monétaire, et de la population victime de difficultés socio-économiques. L’annonce du chef d’État d’une hausse du salaire minimum en 2022 ne devrait pas suffire à compenser la frustration sociale d’une partie de la population turque.

Amériques

Honduras

Après la présidentielle du 7 novembre au Nicaragua qui a vu la très controversée réélection de Daniel Ortega pour un quatrième mandat, c’est le voisin hondurien qui a rendez-vous aux urnes dans un climat politique et sécuritaire très dégradé. L’environnement autour de la dernière présidentielle, en 2017, avait causé la mort d’au moins trente personnes. Pour ce nouveau scrutin du 28 novembre prochain – marqué d’ores et déjà par des violences et des assassinats de personnalités politiques – le Parti national (PN) au pouvoir sera représenté par Nasri Tito Asfura, actuel maire de Tegucigalpa. Appelé à succéder à l’actuel président Juan Orlando Hernandez, le maire de la capitale est cependant lié à des scandales de corruption. Des accusations de trafic de drogue ont également été portées à son endroit au printemps dernier. Malgré l’annonce de l’armée hondurienne en faveur d’élections libres, les extrêmes tensions et la polarisation des oppositions politiques font craindre le risque de nouvelles violences à l’approche du scrutin.

Venezuela

Les élections municipales et législatives du 18 novembre 2021 ont vu la participation des partis d’opposition qui boycottaient tout scrutin depuis 2017. Pour autant, c’est la Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) du président Nicolás Maduro qui a remporté ces élections dans 20 des 23 États du pays. Si ce retour au processus électoral augure la présence de l’opposition lors de la présidentielle de 2024, le présent scrutin a surtout été marqué par une forte abstention, indicateur d’une forme de résignation de la population vénézuélienne envers la scène politique locale.

Asie-Pacifique

Bangladesh

La Ligue Awami (LA) au pouvoir est sous pression, sommée par l’opposition du Parti nationaliste du Bangladesh (PNB) de limiter la hausse des prix des produits de première nécessité et d’autoriser son ancienne leader, Khaleda Zia (Première ministre de 2001 à 2006) de se rendre à l’étranger pour raisons médicales. Le PNB a entamé à cet effet une campagne de protestation prévue durant 41 jours, avec des rassemblements dans l’ensemble du pays et des blocages de routes. Cette campagne de protestation est aussi à mettre en rapport avec la tenue des élections législatives le 28 novembre  prochain.

Thaïlande

La condamnation et l’arrestation – respectivement les 10 et 15 novembre – de leaders et militants du mouvement pro-démocratie ont relancé ce mouvement de contestation initié en août 2020 pour demander la démission du Premier ministre Prayut Chan-o-cha et une réforme de la monarchie, dont l’abolition du crime de lèse-majesté. De nouveaux heurts ont eu lieu le 14 novembre dans ce cadre à Bangkok entre manifestants et forces de l’ordre. Des lieux de rassemblements tels que l’intersection Din Daeng, le Monument de la démocratie ou la Maison du gouvernement devraient à nouveau être investis lors de prochains rassemblements.

Europe/Communauté des États indépendants (CEI)

Région

Les restrictions imposées au titre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 ont provoqué des manifestations, dont certaines ont dégénéré, dans plusieurs villes européennes. Des rassemblements ont ainsi eu lieu à Vienne, où des milliers de personnes se sont rassemblées dans la capitale autrichienne pour protester contre le confinement généralisé décrété pour au moins trois semaines. À Bruxelles, plusieurs personnes ont été blessées lors d’un rassemblement émaillé de violences, tandis q’une émeute éclatait à Rotterdam, les forces de sécurité usant de tirs de sommation pour disperser la foule réunie dans les rues du port néerlandais. En France, c’est le Territoire français d’outre-mer de la Guadeloupe qui connaît une fronde importante, sur fond de refus de refus de la vaccination des soignants, du passe sanitaire et d’un conflit social sous-jacent.

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