Doha est encore un chantier à ciel ouvert. « Tous les travaux ici sont liés de près ou de loin au Mondial » témoigne Maxime Ardilouze. Le Français vit depuis huit ans au Qatar. Architecte, il a installé avec ses équipes tous les murs acoustiques des loges VIP du stade d’Education City, l’une des huit enceintes du Mondial. Souvent montré du doigt pour son empreinte écologique, l’émirat joue la carte du développement durable: l’un des stades a été réalisé en containers et il est entièrement démontable et réutilisable. L’événement a par ailleurs été décalé à l’automne pour éviter les trop fortes chaleurs et d’avoir recours à la climatisation des stades !
« Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de salaire minimum »
Quant aux conditions de travail sur place, elles se sont sensiblement améliorées, assure Maxime Ardilouze : « Quand je suis arrivé, il n’y avait pas de salaire minimum, maintenant il y en a un. Avant, il fallait l’accord de votre ancien employeur pour en trouver un nouveau, ce qui n’est plus le cas. Sur les stades, on a régulièrement des contrôles et même à moi, tout petit entrepreneur, ils m’ont demandé les bulletins de salaire et les feuilles d’heures de tous les salariés. » Maxime Ardilouze travaille aujourd’hui sur les plafonds lumineux du futur nouveau terminal de l’aéroport de Doha. Il est aussi engagé dans les travaux du nouveau « Place Vendôme Mall », le plus grand centre commercial du Golfe, auquel on pourra même accéder par bateau !
La société de faux-plafonds de Maxime Ardilouze, « Skymakers »