Année d’adhésion à l’Asean : 1967.
Français inscrits au registre consulaire : 2 743 (2021)
Population : 109 millions d’habitants (2021)
Taux de croissance PIB : 5,6% (2021)
Taux d’inflation 4,6% (2021)
Taux de chômage : 7,4% (2021)
Répartition par secteurs d’activité :
dans le PIB : (chiffre 2017)
- Agriculture : 9,6%
- Industrie : 30,6%
- Services : 59.8%
dans l’emploi : (chiffres 2020)
- Agriculture : 24,5 %
- Industrie : 17,4 %
- Services : 58,1 %
Comment créer son entreprise ?
La santé économique d’un pays est évidemment propice à l’investissement et certains d’entre eux, comme les Philippines, présentent un contexte favorable à ce type de démarche. En effet, ici, les investissements sont peu coûteux et offrent des perspectives de rendement intéressantes.
La première étape pour créer son entreprise consiste à choisir une forme juridique parmi les plus courantes :
– La Joint Stock Corporation (société par actions détenues) qui demande au minimum 5 actionnaires, dont 3 de nationalité philippine, et dont le capital minimum est de 5 000 pesos philippins.
– La Sole Partnership (entreprise individuelle) qui ne demande qu’un seul actionnaire et aucun capital minimum.
– La General Partnership (société en nom collectif) qui demande au minimum 2 actionnaires et dont le capital minimum est de 3 000 pesos philippins.
– La Limited Partnership (société en commandite) qui demande au minimum 2 actionnaires et dont le capital minimum est de 3 000 pesos philippins.
Il faut tout d’abord réserver et enregistrer le nom de l’entreprise. Puis il faut transmettre les statuts constitutifs et les statuts de la société et la déclaration solennelle du trésorier. Cette démarche accomplie, il faut obtenir la licence de commerce de la part du gouvernement régional. Enfin, il faut s’inscrire auprès des autorités fiscales pour obtenir un numéro de TVA.
Attention certains secteurs sont restreints pour les étrangers. Il faudra donc obtenir une autorisation du gouvernement pour y établir son entreprise. Ces secteurs sont listés dans le Foreign Investment Act.
Dans quels secteurs investir ?
L’agriculture occupe une place importante dans l’économie locale (voir chiffres plus haut). On cultive en majorité du riz, du maïs de la canne à sucre et des noix de coco. Mais le pays possède aussi des élevages solides avec des exportations de viande de porc, de buffle, de bœuf et de poulet.
Le secteur de la construction offre aussi des perspectives intéressantes. Il représente actuellement près de 5% du PIB. De plus, le gouvernement a lancé depuis 2017 le programme Build Build Build. Étalé sur six ans et doté d’un budget de 18 milliards de dollars, il repose sur quatre objectifs :
– construire de nouveaux aéroports ;
– améliorer les axes de transports, notamment autour de Manille, souvent congestionné par le trafic ;
– développer l’offre ferroviaire ;
– moderniser les réseaux de transports en commun.
Les Philippines, classées parmi les pays à revenu intermédiaire, se caractérisent aussi par une population en croissance constante, avec des besoins qui iront crescendo dans le domaine des transports. Là aussi, ce secteur peut présenter des opportunités d’investissement.
Près de la moitié du secteur secondaire philippin est consacrée aux activités manufacturières. Le gouvernement, qui entend aussi développer les nouvelles technologies et les process de production, a lancé en 2019 un programme dans le but de sécuriser et digitaliser ce secteur.
Malgré une période de baisse due à la crise sanitaire du Covid-19, le secteur du tourisme reste porteur aux Philippines. Avec près de 215 aéroports dont 11 internationaux, le pays a la capacité d’accueillir le tourisme international émergent. Pour preuve, 8 millions de touristes ont visité les Philippines en 2019. Le pays attire principalement des populations aisées venant de Corée du Sud, de Chine ou bien des États-Unis. Ce type de touristes entraîne une amélioration de l’offre hôtelière et la construction de nombreux casinos.
Enfin, l’externalisation des services a permis une adaptation efficace au contexte sanitaire. Les activités liées aux centres d’appels, à l’informatique, au développement de jeux et d’animations ou bien encore la gestion de l’information médicale ont été préservées durant cette crise sanitaire, avec de nombreux employés en télétravail.
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Chambre de commerce France-Philippines