Malgré les effets de la pandémie mondiale, son vice-président et cofondateur Jonathan Derai estime que le groupe a fait preuve de réactivité et d’une grande capacité d’adaptation : « Dans chacune de nos écoles, nous avons su apporter une réponse de haute qualité. Grâce à notre maîtrise du digital et l’engagement de nos personnels, nous avons offert un véritable accompagnement personnalisé et une continuité pour toutes les classes, de la maternelle au lycée. Aujourd’hui, nous constatons que nos élèves ont poursuivi les progressions de manière tout à fait positive. D’ailleurs, à certains égards, ils ont développé des agilités d’apprentissage et d’interaction qui seront intéressantes dans l’avenir. De même, dans cette crise, nos enseignants ont renforcé leur culture numérique et leur capacité de communication avec les familles, deux sujets essentiels. Les coopérations, partages et innovations pédagogiques se sont multipliés dans tous les domaines : langage, projets scientifiques, pratiques artistiques, etc.. Bref, le challenge a été relevé. »
A peine cinq ans d’existence et déjà une belle dynamique ! Europe, Asie, Afrique… à travers ses 15 écoles et lycées français (complétés par une école britannique en Egypte), Odyssey est désormais présent sur trois continents. Le groupe a créé certains de ces établissements (Casablanca, Bruxelles, Bucarest) et en a repris d’autres (Rome, Singapour, Bangkok, Anvers, etc.) avec la volonté d’accompagner leur développement pédagogique et la croissance de leurs effectifs.
Politique offensive
Pour Jonathan Derai, le plan «Cap 2030» fixé par Emmanuel Macron, à savoir le doublement des effectifs des lycées français à l’étranger est un objectif ambitieux qui fédère tous les acteurs du réseau : « La dynamique donnée par Cap 2030 est la bonne. Dans un monde où la demande d’éducation internationale (en particulier anglo-saxonne) croît continuellement, si l’enseignement français veut garder une position forte, il doit mieux s’adapter aux attentes des familles et aux nouveaux enjeux de l’éducation. Enseignement bilingue, personnalisation, parcours internationaux, satisfaction et confiance des parents, etc., Pour cela, les acteurs privés auront un rôle stratégique à jouer et c’est dans cet esprit qu’Odyssey a souhaité, au sein du réseau d’enseignement français, contribuer à l’élargissement de son offre éducative ».
L’objectif fixé par l’Élysée repose à la fois sur le développement des réseaux traditionnels de l’enseignement français à l’étranger, notamment via les EGD (établissements en gestion directe), les lycées conventionnés, mais aussi de nouveaux partenaires et acteurs privés, quel que soit leur statut : associatif, commercial ou autre. Jonathan Derai souligne d’ailleurs que « l’AEFE porte ce plan avec un esprit de coopération et de complémentarité entre tous les acteurs : publics, associatifs et privés ».
Pour porter cette volonté de développement, Jonathan Derai mentionne quelques-uns des projets stratégiques d’Odyssey dans les prochains mois : enseignement digital, développement professionnel des enseignants création du « Campus Odyssey » à Rome qui offrira un internat rénové sur un campus d’exception, une nouvelle IB, des holiday camps, etc.
Signe de son arrivée dans la cour des grands, cette année, le groupe Odyssey, présidé par l’ancien ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel, a conclu un accord-cadre inédit signé avec l’AEFE à l’été 2021, une première pour un groupe privé d’éducation. A travers ce contrat, Odyssey s’engage à garantir le respect des meilleurs standards de l’enseignement français à l’étranger et à mettre en avant à la fois ses valeurs éducatives, sa qualité académique et ses diplômes.