Le programme EFE s’adresse non pas aux entreprises françaises à l’étranger, mais à celles de droit étranger qui ont été créées ou dirigées par un Français. La visibilité de ces entreprises était très limitée, aucun recensement par les autorités n’ayant jamais été réalisé. Or la crise sanitaire a fait «remonter à la surface ces EFE», comme l’a souligné Alain Taeib, président de l’EFE, lors de sa présentation le 1er avril dernier.
Deux organismes phares dans le commerce français extérieur ont pris à bras-le-corps les problématiques des EFE, engendrées notamment par la crise Covid. La CCIFI et les conseillers du commerce extérieur (CCES) ont décidé d’œuvrer ensemble en menant plusieurs actions.
Un travail de collaboration
Sensibiliser le gouvernement sur la situation des entrepreneurs français de l’étranger et valoriser leur impact positif sur l’activité économique en France – le soft power français – a été leur première intention.
Cet engagement et ce dynamisme se sont traduits pas la création de la structure EFE international qui poursuit trois missions principales :
- développer le commerce extérieur de la France ;
- apporter des services aux entrepreneurs français de l’étranger ;
- renforcer le lien des EFE avec la France.
Un lieu virtuel d’information et d’échanges spécifiquement destiné à ces entrepreneurs a aussi été mis en place : le forum EFE. Toujours dans le but d’appréhender ces EFE au plus près de la réalité, le forum héberge actuellement une grande enquête mondiale.
De plus, EFE International permettra à ces entrepreneurs d’accéder au volontariat international en entreprise (V.I.E). Un véritable vivier de talents pour les entreprises et une formidable opportunité de mobilité professionnelle pour les jeunes de 18 à 28 ans.
Alain Taeib, président d’EFE, présente ce dispositif
Contact : contact(@)efe-international.org