Le pays est littéralement encerclé par des températures qui battent tous les records. Dans certaines provinces comme le Rajasthan, où vit la française Éline Caillaud, le thermomètre affiche par moment près de 50 degrés. Une température qui rend la situation critique pour les habitants et les agriculteurs, déjà affectés par le manque de pluie et de neige cet hiver.
Éline Caillaud témoigne : “On a connu une hausse des températures dès le mois de mars. Habituellement, mars est considéré comme le printemps mais cette année, on avait déjà des températures entre 30 et 40°. Puis c’est monté entre 40 et 45° en avril et en mai, soit 3° à 5° au-dessus des moyennes saisonnières.”
Plus d’exportations de blé
Les mois de mars et d’avril, exceptionnellement chauds, ont fait grimper la consommation d’électricité, notamment pour alimenter les climatiseurs gourmands en énergie. Les centrales électriques manquent à présent de charbon pour répondre à la demande.
D’après l’Organisation météorologique mondiale des Nations unies (OMM), cette vague de chaleur record est “cohérente” avec le changement climatique. Conséquence de cette canicule sans précédent, l’Inde, deuxième producteur au monde, a décidé d’interdire les exportations de blé face à la baisse de sa production, due notamment à des vagues extrêmes de chaleur, ce qui va “aggraver la crise” d’approvisionnement en céréales avec la guerre en Ukraine, selon le G7. Lire et écouter la chronique ici
Lui écrire : elinecaillaud@hotmail.fr