Tout d’abord, il faut déterminer par quel moyen de transport votre véhicule sera rapatrié dans votre nouveau pays. La solution la plus rapide reste l’avion cependant celle-ci s’avère aussi être la plus coûteuse même si les prix varient en fonction du nombre d’escales, de passages aux douanes… Il est aussi possible de faire voyager votre véhicule par bateau. Cette option est le moyen le plus sûr puisque votre voiture ne sortira jamais du conteneur, les délais peuvent aller d’une semaine à un mois en fonction de la destination. Afin d’utiliser cette option, sachez que vous devez disposer de votre carte grise, d’un permis de conduire, d’une carte internationale d’assurance ainsi que d’un carnet de passage en douane (qui sont généralement délivrés par les automobiles clubs). Dernière méthode : le transport routier qui se fait par camion, remorque porte-voiture ou encore convoyage. Aussi, il est recommandé de sortir du véhicule tout objet de valeur et de prendre des photos de la carrosserie qui vous servira de preuve en cas de litige avec le déménageur.
Utiliser son véhicule à l’étranger
Si votre expatriation est d’une durée de moins de six mois dans un pays européen, aucune démarche ne sera à entreprendre. Toutefois, si vous vous expatriez dans un pays hors Union Européenne ou pour plus de six mois, il est indispensable de contacter les autorités administratives locales afin de faire immatriculer votre véhicule dans votre nouveau pays de résidence. Selon l’alliance solidaire des Français de l’étranger, il faudrait présenter le certificat d’immatriculation, votre permis de conduire ainsi que votre carte internationale d’assurance pour l’exportation. De ce fait, renseignez-vous auprès de votre assurance pour obtenir la liste des pays couverts par votre assurance automobile. Si votre assureur ne vous prend pas en charge dans votre pays d’expatriation, vous pouvez soit faire un avenant à votre contrat français soit souscrire à une assurance locale une fois sur place.