Comment les assureurs calculent le montant des cotisations ?
Pour comprendre comment les assurances santé internationales révisent leurs tarifs, faisons un petit tour en coulisses. Ce n’est pas un scoop, une compagnie d’assurance doit être rentable, tout en composant, d’une part, avec la hausse des tarifs pratiqués pour un certain nombre d’actes médicaux, et d’autre part, avec des clients qui ne sont pas prêts à voir exploser le montant de leurs cotisations. L’exercice est bien plus difficile qu’il n’y paraît.
La partie la plus « simple » du calcul de la prime initiale repose sur la prise en compte des critères habituels (pays d’expatriation, niveau de couverture, âge, antécédents médicaux, etc.) et plus personnels (état de santé au moment de la souscription du contrat, pénibilité au travail, habitudes de vie, etc.). Le contexte sanitaire rend le calcul plus complexe et pèse sur la facture.
Un exercice d’autant plus compliqué, que l’objectif est d’assurer le bon fonctionnement du mécanisme de mutualisation : votre cotisation s’ajoute à celle des autres souscripteurs et abonde ainsi un « pot commun », qui doit permettre de couvrir l’ensemble des frais de santé prévus au contrat de chacun. On le comprend aisément, cette enveloppe n’est pas extensible.
La conséquence est somme toute assez logique : plus les assurés auront approché, atteint ou dépassé un plafond acceptable en fin d’année, plus il sera nécessaire de majorer le montant des cotisations l’année suivante.
Nos conseils pour concilier assurance santé de qualité et baisse des cotisations
Sur le papier, la solution pour bénéficier de la meilleure couverture de santé à moindre coût paraît assez simple : adopter une bonne hygiène de vie et rester vigilant sur les prix des actes médicaux dont vous avez besoin. Plus facile à dire, qu’à faire. D’abord car la vie ne nous laisse pas souvent le choix face à la maladie et aux accidents. Ensuite, car dans certains pays, la santé est un véritable business.
Aux Etats-Unis, la facture peut en effet varier du simple au triple, avec des variations parfois abyssales entre les Etats. Dans une récente enquête, le New York Times a observé des prix pouvant aller, dans un même établissement, de 782 à 2144 dollars pour une coloscopie. Alors qu’un IRM coûte en moyenne 200 dollars aux Pays-Bas, le tarif moyen pratiqué aux Etats-Unis est de l’ordre de 1500 dollars.
En fait, il ne faut pas oublier que l’assureur n’est pas simplement un prestataire de services mais aussi votre allié. Chaque année, les assureurs déterminent, en fonction du pays ou Etat dans lequel vous résidez, ce qu’ils appellent les coûts « usuels, raisonnables et habituels » (UCR) de chaque acte médical. Certaines compagnies d’assurance santé internationales nouent par ailleurs des partenariats avec des assureurs locaux – notamment aux Etats-Unis – et peuvent ainsi proposer à leurs clients un réseau de professionnels de santé, avec ce que cela implique d’avantages : en particulier, une négociation possible des tarifs et pas d’avance de frais (dans les limites prévues au contrat).
C’est également dans cette logique d’accompagnement, que les assureurs prévoient un accord préalable avant de valider la prise en charge d’un acte médical coûteux. Souvent considérée comme une contrainte, cette disposition vise en réalité à protéger les clients contre des abus de tarifs. Et ce, y compris de la part de praticiens appartenant à un réseau. Selon les situations, l’assureur pourra alors négocier les prix, ou bien vous réorienter vers un autre professionnel proposant un même niveau de prestation, à un tarif conforme aux UCR.
Ce principe de « consommation » raisonnable des soins médicaux consiste également à limiter les actes aux besoins réels du patient. Dans les pays où la santé est un business, certains médecins et établissements n’hésitent pas à multiplier les demandes d’examens complémentaires. Là encore, le service médical de votre assureur pourra vous apporter de précieux conseils.
Vous l’aurez compris, une bonne maîtrise des coûts de santé permet de limiter le risque de voir le montant de sa prime d’assurance augmenter d’une année sur l’autre. Certaines assurances récompensent d’ailleurs les clients ayant adopté une démarche responsable en matière de dépenses de santé.
Comment choisir son assurance santé internationale ?
Choisir une bonne assurance santé internationale ne se mesure pas seulement à travers les montants de la prime et du plafond de couverture. Ce sont bien entendu des critères de choix importants mais la notion de services l’est tout autant. A commencer par la réactivité, la disponibilité et la possibilité de joindre un conseiller par mail ou téléphone à tout moment, dans votre langue, où que vous vous trouviez dans le monde.
La comparaison entre les différents produits d’assurance n’étant pas toujours facile à faire, l’une des solutions les plus efficaces pour concilier bonne couverture médicale et qualité de services, au plus proche de ses besoins réels, est encore de faire appel à un courtier spécialisé en assurance santé internationale. Hyphen Mobility a même adopté une approche qui va au-delà des sociétés de courtage classiques. Sa connaissance des réalités de l’environnement de vie du client lui permet de de trouver le produit d’assurance répondant au mieux à ses besoins et son budget, mais elle a également choisi d’offrir un service de relation client haut de gamme, en vous assistant, tout au long de la vie de votre contrat, dans vos démarches auprès de l’assureur avec lequel vous avez contractualisé. Plutôt utile lorsqu’on doit expliquer une situation sinon compliquée, du moins spécifique, et ce où que l’on vive dans le monde.