Deux conditions sont requises : le choix des études d’abord, qui devra concerner les secteurs de la santé et des services sociaux, des technologies de l’information, du génie, de l’éducation et des services de garde éducatifs à l’enfance;
Une décision qui fait suite au plan «opération main-d’œuvre» et qui a également pour but d’élargir l’attractivité du Québec à d’autres régions que celle de Montréal concentrant à elle seule trois quarts des étudiants étrangers et qui, c’est la deuxième condition, sera donc exclue de ce dispositif.
Ainsi, un étudiant étranger devant aujourd’hui s’acquitter de 17 000 $ pour intégrer un établissement Cegep (niveau équivalent aux classes de première et terminale françaises) ne déboursera plus rien. Pour rentrer à l’université, il paiera 3 000 $ au lieu des 24 000 $ demandés actuellement.
Ce plan coûtera au Québec 80 millions répartis sur quatre ans. Il représente un pari sur l’avenir quand on sait que 75% des étudiants étrangers choisissent de s’installer durablement dans la région où ils se sont formés.
A noter qu’un accompagnement personnalisé pour aider à l’intégration est annoncé, notamment en matière de logement.