Actualités internationales
Sécurité dans le monde : gros plan sur les zones de vigilance du 22 au 27 juin
Tour d’horizon de l’actualité internationale avec notre partenaire International SOS, pour la période du 22 au 27 juin.
Afrique
République démocratique du Congo
Les incidents sécuritaires se multiplient à Goma, capitale du Nord-Kivu, alors que le groupe armé du M23 poursuit sa progression dans cette région de l’est de la RDC. Cette situation ravive les tensions diplomatiques entre la RDC et son voisin rwandais qui s’accusent mutuellement de soutenir des groupes rebelles hostiles. Pour rappel, Kigali est accusé par Kinshasa d’appuyer en sous-main ce mouvement du M23, attisant le ressentiment d’une partie de la population congolaise. Illustration le 15 juin dernier, alors que des milliers de personnes tentaient de franchir le poste-frontière entre Goma et la ville rwandaise de Gisenyi, des manifestants ont détruit plusieurs commerces de ressortissants rwandais avant de fouiller des véhicules qui se dirigeaient vers la frontière. Le 17 juin, c’est un soldat congolais qui a été tué à la suite d’échanges de tirs à un autre poste-frontière, fermé depuis. D’autres mouvements de protestation contre ce climat d’insécurité sont à prévoir dans les prochaines semaines, notamment dans la capitale Kinshasa, en dépit des appels à la médiation de l’Union africaine et de la communauté internationale.
Sénégal
Le rejet, par le Conseil constitutionnel, de la coalition formée autour de l’opposant Ousmane Sonko pour les législatives du 31 juillet prochain a engendré des mouvements de protestations qui ont dégénéré à Dakar et en Casamance, au sud du pays. Deux manifestants ont été tués lors de heurts avec les forces de l’ordre dans la capitale, tandis qu’un chauffeur de taxi a également été tué par balles à Zinguinchor (chef-lieu de la Casamance) lors de rassemblements initialement interdits par les autorités locales.
Afrique du Nord/Moyen-Orient
Tunisie
La grève de grande ampleur initiée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), puissante organisation syndicale du secteur public, a paralysé Tunis le 16 juin dernier. Le refus du gouvernement de rehausser les salaires des fonctionnaires était à l’origine de cette vaste mobilisation. Plus largement, la colère sociale ne cesse de progresser au pays du Jasmin, comme en témoigne l’autre manifestation du 19 juin qui a réuni plus d’une centaine de partisans du Front de salut national (coalition regroupant les principaux partis d’opposition du pays). Par ailleurs, l’association des magistrats tunisiens a renouvelé pour la troisième semaine consécutive son appel à la grève, en réponse au limogeage de 57 juges effectué par le président Kaïs Saïed le 1er juin dernier. Cette mobilisation sociale ne devrait pas faiblir durant les prochaines semaines, notamment à l’approche du 25 juillet prochain, date prévue du référendum qui doit conduire à l’ébauche d’une nouvelle Constitution.
Amériques
Equateur
L’état d’urgence a été décrété dans les provinces de Imbabura (nord du pays), Cotopaxi (centre) et Pichincha (entre les deux provinces précitées, siège de la capitale Quito) suite aux violences commises dans le cadre du mouvement de contestation initié le 13 juin par la Confédération des nationalités indigènes d’Equateur (CONAIE). Cette communauté, qui avait déjà mené des actions de contestation violentes à l’automne 2019 – lesquelles avaient fait au moins 11 morts lors de heurts entre manifestants et forces de l’ordre – exige notamment une baisse des prix du carburant. Une nouvelle journée de mobilisation nationale, désormais soutenue par plusieurs syndicats, doit avoir lieu ce 22 juin.
Etats-Unis
La Cour suprême des États-Unis doit se prononcer cette semaine sur deux questions fondamentales pour la société américaine. D’une part, elle devra statuer sur un projet de texte remettant en cause l’arrêt historique «Roe vs. Wade» qui protège le droit à l’interruption volontaire de grossesse depuis 1973. D’autre part, la Cour doit également rendre sa décision sur un potentiel allègement d’une loi de l’État de New York qui interdit, à l’heure actuelle, le port d’armes visibles et impose un permis pour le port d’armes dissimulées. Préfigurant une éventuelle extension à d’autres États américains, cette question du port d’arme est d’autant plus sensible dans le contexte actuel, marqué notamment par les récentes fusillades des 14 et 24 mai derniers à Buffalo (État de New York) et Uvalde (Texas). Ces deux problématiques, compte tenu de leur dimensions très clivantes aux États-Unis, sont susceptibles de générer des affrontements entre manifestants rivaux et/ou avec les forces de l’ordre.
Asie-Pacifique
Corée du Nord
La restauration de plusieurs tunnels du site de Punggye-ri (unique site d’essais nucléaires connu en Corée du Nord, où six d’entre eux avait été effectués entre 2006 et 2017) pourrait indiquer la volonté de Pyongyang de reprendre ses essais nucléaires. D’autant que la dictature nord-coréenne maintient sa pression sécuritaire sur la région, à l’image des tirs de missiles balistiques qu’elle a multipliés depuis le début de l’année. Si l’hypothèse d’un nouvel essai nucléaire nord-coréen ne devrait pas, à lui seul, entraîner une détérioration rapide de l’environnement sécuritaire local, il donnerait probablement lieu à un renforcement des alliances et coopérations de défense, tout comme la multiplication d’exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et des Etats-Unis. Par ailleurs, il convient de rappeler que le nouveau président Sud-coréen Yoon Seok-youl (en poste depuis le 10 mai dernier), campe une posture plus ferme que ses prédécesseurs à l’endroit du voisin nord-coréen.
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Le pays organise ses élections générales du 2 au 22 juillet prochain. Ce scrutin est attendu dans un important climat de tension, illustré par les incidents de ces dernières semaines, avec des attaques contre des candidats ou partisans rivaux. Ce recours à la violence se retrouve aussi dans la recrudescence des violences ethniques, comme ce fut le cas le 9 juin dernier dans la ville balnéaire de Wewak après le meurtre de sept adolescents dans la province du Sepik Oriental (au nord de l’État). Dans ce contexte électoral, les risques d’incidents sont particulièrement élevés dans la région des des Hautes-Terres où la moitié des forces de sécurité seront déployées durant cette période. Toutefois, des perturbations localisés restent possibles dans les centres urbains de Port-Moresby (au sud-est) et Lae (est).
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