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Français à l'étranger
24 juin 2022

Stavanger Accueil fédère la communauté française en dehors d’Oslo

Créée en 1981, l’association rassemble les expatriés français installés dans la ville autour d’activités très diverses. Avec, pour finalité, la création du lien social et la promotion de la culture française en terre norvégienne.

S’expatrier dans un pays étranger est souvent synonyme de nouvelle vie dans une capitale. En 2019, après huit ans passés à Oslo, Natacha Blisson a fait un autre choix. Elle s’installe à Stavanger, une ville de 134 000 habitants du sud-ouest de la Norvège. Connue pour ses exploitations pétrolières, elle est aussi la plus grande cité en bois d’Europe, et la porte d’entrée du Lysefjord, un fjord de 42km de long. En arrivant dans la ville, la mère de famille se renseigne sur le tissu associatif local. « J’ai toujours été engagée dans des associations locales, mais avec la naissance de mes deux enfants franco-norvégiens, j’ai eu envie de me rapprocher de la communauté française, explique-t-elle. C’est important pour moi qu’ils entendent parler français et rencontrent d’autres enfants avec qui ils peuvent jouer en français. »

Elle se rapproche donc de Stavanger Accueil. Puis en juin 2021, elle rejoint le bureau de l’association en tant que secrétaire. C’est lors de la dernière assemblée générale, le 30 mai 2022, qu’elle en prend la tête. Son objectif ? « Fédérer notre communauté à Stavanger et promouvoir la culture française. » Pour ce faire, l’association propose diverses activités, « en fonction de la demande des adhérents et des compétences et talents des animateurs bénévoles ». Cette année, ses 215 membres – 97 enfants et 112 adultes – ont pu profiter de randonnées et des différents clubs : couture, pâtisserie, théâtre et musique francophones pour les plus jeunes, et coinche (une variante de la belote). « Nous organisons aussi des dîners au restaurant, des visites de brasseries, des soirées curling, de Noël, des journées nature… il y en a pour tous les goûts », ajoute Natacha Blisson.

Des activités qui permettent aux Français installés à long terme « de garder un contact fort avec le reste de la communauté et de la langue française », surtout depuis la fermeture de l’institut français et du lycée français à Stavanger, en 2019. Et pour les expatriés installés temporairement en Norvège, Stavanger Accueil permet de « rencontrer rapidement d’autres familles francophones et de créer du lien social sans difficultés de langue. »

Informations utiles pour une installation sereine

L’association s’avère aussi très précieuse pour les familles qui souhaitent préparer au mieux leur arrivée dans la ville. Des informations utiles et pratiques sont compilées sur son site Internet, qui répertorie aussi les bons plans et des idées de sorties culturelles ou sportives. La vocation première de Stavanger Accueil, fondée en 1981, est « d’accueillir les nouveaux résidents francophones et leur famille dans la région, et de les aider dans leur adaptation à ce nouveau lieu de vie », affirme Natacha Blisson. Comment obtenir son permis de séjour et de travail, où demander son numéro national d’identité, comment se signaler auprès du centre des impôts…, des questions basiques mais indispensables à une installation sereine, auxquelles répond Stavanger Accueil. Des informations précieuses et détaillées sur le logement dans la ville, les offres d’emploi, sur l’accès aux soins de santé et la scolarité des enfants sont aussi disponibles en ligne. Mais pour Natacha Blisson, le mieux est encore de se rencontrer pour en parler et échanger, pour « créer du lien. »

Une volonté visiblement partagée par les membres de l’association. La dernière journée nature organisée par les adhérents, à Hundvåg, a réuni 80 adultes et enfants qui ont profité ensemble de l’aquarium, du canoë, des pédalos et des kayaks mis à disposition, « tout en partageant grillades et salades, sous un soleil radieux », peut-on lire sur son site Internet. Des journées qui permettent à Natacha Blisson comme aux bénévoles « de construire un réseau de connaissances et d’amis à Stavanger, assure-t-elle. Une sorte de seconde famille. »

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